News Day FR

ce qu’il faut savoir avant le match contre Le Poiré-sur-Vie

Pour la première fois de la saison, les Girondins, troisièmes après 14 matches joués (24 points), ont disputé autant de journées que leurs concurrents. Le côté négatif : ils sont à 8 unités de Saint-Malo, leader au rythme le plus effréné des quatre groupes de N2. Le côté positif : ils étaient tombés à 11 unités fin septembre après leur faux départ (trois nuls en quatre matchs).

« Nous rattrapons notre retard petit à petit. Mais on en est encore loin, commente l’entraîneur Bruno Irles. Nous ne sommes même pas deuxièmes (un point derrière Saint-Pryvé, NDLR). On va revoir les trois quarts du championnat pour voir si on a su tenir le rythme, s’ils ont tenu le leur. »

Le succès obtenu lors du dernier Granville (1-2) n’a cependant pas vraiment ébranlé ses hommes de l’impression d’apathie laissée depuis début décembre. “Il faut engager une nouvelle dynamique avec les joueurs qui sont là depuis le début, rafraîchir les esprits et le groupe”, estime l’entraîneur Bruno Irles, qui a lancé “une deuxième phase” avec “plus d’individualisation” dans le travail, physiquement et au poste.

La clé : pour l’environnement, Bruno Irles explique

C’est l’un des manques relevés de l’équipe bordelaise dans le 4-4-2 (4-2-3-1 en phase offensive) aligné par Bruno Irles : un manque de maîtrise technique, et peut-être un joueur plus créatif en phase offensive. milieu.

Le technicien explique : « Si tout le terrain était parfait, nous chercherions cette maîtrise. J’aime ça. Mais on est en N2, et mon travail c’est de m’adapter aux caractéristiques du championnat, au fait qu’une semaine sur deux, on joue sur des terrains très compliqués. Ma priorité aujourd’hui, c’est d’avoir deux milieux de récupération. Mes meneurs de jeu sont les quatre joueurs devant. Ce sont eux dont j’attends beaucoup plus. »

Sur le même sujet

Girondins de Bordeaux. Trois façons de franchir une nouvelle étape

Après un départ retardé, les Girondins ont atteint la trêve du championnat presque dans la position attendue. Mais la rencontre de samedi (0-1 en Vendée) a montré qu’il leur faudra monter en puissance pour espérer inquiéter Saint-Malo.

-

Et l’ancien entraîneur de Pau (N1), QRM (N1) et Troyes (L1) de poursuivre : « C’est un choix accepté. Issam (Ben Khemis) a plutôt ce profil technique. Je l’ai utilisé en fin de match comme j’ai utilisé Travys (Mutyaba) devant la défense contre Locminé. Mais sur tout un match à l’extérieur, vu les conditions, c’est compliqué. Ce serait une grave erreur de penser que tout requiert la possession, le contrôle. Les Girondins l’ont vu en L2 la saison dernière. Bien sûr, il y a des moments où ce serait plus facile si on perdait moins de ballons. Mais si nos communautés avaient tout – se rétablir et s’animer parfaitement – ​​elles ne seraient pas avec nous. »

Le chiffre : 5

En marquant deux fois sur corner samedi dernier à Granville, les Girondins ont porté à 5 le nombre de buts inscrits sur coups de pied arrêtés indirects cette saison (4 corners, un coup franc). Ils ont également marqué cinq fois sur des centres en attaque de position, deux fois sur des percussions individuelles en attaque de position et quatre fois en transition.

«J’entends des stéréotypes. Nous avons un vrai point fort devant (Andy Carroll) et nous jouons avec. Le contraire serait stupide, estime l’entraîneur Bruno Irles. Mais sur nos buts, nous avons placé des attaques, des centres, des corners, mais des transitions alors qu’on ne peut pas dire que c’est la spécialité d’Andy. Après, oui, il faut encore avancer sur notre animation, le plan de jeu. Nous allons l’améliorer avec les recrues. »

L’adversaire : un manque de finition

Nous sommes partis du Poiré-sur-Vie le 13 novembre frustré de ne pas avoir réussi à revenir au score malgré la domination et quelques occasions face aux Girondins après avoir encaissé le premier but (0-1). La formation de Rabie Zeroual n’a pas changé depuis (succès 0-1 à Granville, défaite 1-0 à Locminé, 0-0 contre Châteaubriant, 2-0 à Poitiers) : pas inintéressante dans le jeu, elle souffre d’un déficit de finition rédhibitoire.

« Ils aiment avoir le ballon, commente Bruno Irles. Là, nous avons eu du mal sur un terrain difficile. Comme Locminé (1-2), ils seront ravis de venir au Matmut disputer leur match de l’année. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 
-

Related News :