En France, des VTC d’Aix-en-Provence aux restaurateurs bordelais, en passant par les entrepreneurs de la start-up nation, Elon Musk jouit d’un niveau de popularité surprenant. « Marianne » est allée à la rencontre des partisans du puissant bras droit de Donald Trump avant de prendre ses fonctions à la tête d’un « Département de l’Efficacité du Gouvernement ».
Devant le siège de Tesla à Saint-Ouen, un homme en parka bleu foncé fait les cent pas devant les grandes baies vitrées. Que pense-t-il d’Elon Musk ? Il regarde avec méfiance le téléphone qu’il tient à la main. ” Je le promets, nous n’enregistrerons pas. » Il a lâché : « Je trouve ça très bien. » Qu’est-ce qu’il aime chez le milliardaire ? ” Sa défense de la liberté d’expression. » Il n’en dira pas plus, ici on n’aime pas trop parler aux journalistes. Se précipitant dans la bouche du métro, trois hommes parlent haut et fort de l’accident de tramway survenu à Strasbourg deux jours plus tôt – ils travaillent pour la SNCF. ” Elon Musk ? Bien sur que je le connais ! », raconte le premier, qui avoue immédiatement être « fan » du bonhomme. Il se déclare aussi trumpiste et trouve que le duo « fonctionne bien ».
« J’aime le côté « je défends mon pays », c’est ce qu’il faut faire ici », ajoute-t-il avant d’être coupé par son collègue. ” Oh oui ! il a acheté Twitter ! L’animal s’en sort plutôt bien. Il n’y est pas arrivé avec les puits de pétrole, il », vante-t-il, séduit par le côté « entrepreneurial » de celui devenu patron de X en octobre 2022. » En matière de liberté d’expression, c’est pas mal, enfin… c’est comme avec Le Pen, ça commence bien et puis ça déraille », poursuit le premier, moins client des projections « trollesques » sud-africaines.
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