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en Seine-et-Marne, un plan de départs volontaires au siège de But et Conforama

Par

Paul Varenguin

Publié le

17 janvier 2025 à 20h12

Un nouveau plan concerne les salariés de Seine-et-Marne. Après les salariés du siège social de Cora, à Croissy-Beaubourg, ce sont les salariés des sièges sociaux de But, à Émerainville, et Conforama, à Lognes, qui sont impactés par un plan social.

En tout, soixante-quatorze postes sont concernés par un plan de départs volontaires. Explications.

Mutualisation des services

L’annonce est tombée le mardi 14 janvier 2025. Alors que la chaîne de magasins de meubles Conforama a été rachetée par But en 2020les deux marques opèrent depuis une fusion. C’est dans ce contexte qu’il a été annoncé aux salariés qu’un plan de départ volontaire allait être mis en œuvre au sein des sièges sociaux de deux entreprisesquelques kilomètres les séparant. « Cela correspond à mutualisations de services», nous dit-on de But.

Concrètement, ce sont postes qui existent aux deux sièges sociaux qui sont concernés. Donc, 56 postes sont inquiets du côté de Conforama, quand dix-huit sont à Mais. On compterait, au total, un peu plus de 1 100 salariés sur les deux sites.

“Nous ne sommes pas en paix”

Du côté du staff, l’annonce a fait réagir. Considérablement. « Nous savions que cela était en préparation depuis un certain temps, mais nous l’avons officiellement appris mardi. On s’attendait à pire, mais on ne va pas crier “victoire” trop tôt car rien ne nous rassure pour la suite. Nous ne sommes pas sereins », rappelle Abdelaziz Boucherit, délégué syndical central CGT chez Conforama.

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Pour lui, depuis janvier 2024, déjà, de très nombreux départs a eu lieu chez Conforama, pour différentes raisons, mais « nous avons quand même eu une réduction importante des effectifs », estime-t-il.

À mon avis, à terme, nous aurons un siège social unique pour les deux sociétés.

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Abdelaziz Boucherit, CGT central union delegate at Conforama

Il déplore par ailleurs les orientations stratégiques « floues » de Conforama, vis-à-vis du But. « Si ça reste comme ça, il y a un risque de cannibalisme « . Une situation qui, selon lui, pèserait sur le bien-être au travail des salariés. « Nous avons des collègues qui viennent travailler avec une boule au ventre, ils ne savent pas ce que leur réserve le lendemain », assure-t-il.

Du côté de la CGT Mais, le ressenti est sensiblement le même. «Nous sentons incompréhension et le colère. Nous ne partageons pas cette nécessité de supprimer dix-huit postes”, réagit Clément GaboritDélégué national CGT Mais.

S’il affirme ne pas avoir été surpris lors de l’annonce de ce projet, puisqu’il « se posait des questions depuis la création du groupe », il constate néanmoins un « stratégie d’épargne au détriment des salariés « . Pour lui, cette mutualisation pourrait même présenter des risques pour les salariés poursuivant leur activité au sein du groupe. Alors il observe un risque de surcharge de travailmais aussi la rupture d’un collectif de travail, et une perte de repères. «Nous allons être vigilant la suite », assure-t-il.

De son côté, Nicolas Delaunay, le maire de Lognes, a déclaré, dans une publication Facebook, très attentif aux évolutions de la situation.

Nouvelles réunions de concertation devrait commencer dans les prochains jours.

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