Salaire insuffisant
Si le nombre de personnes ayant participé à ce mouvement social en Côte-d’Or n’est pas établi, les revendications sont « connues depuis des années » selon Fabian Clément, co-secrétaire de la FSU (Fédération syndicale unie). ) de Côte-d’Or. « Même si elles travaillent cinq jours par semaine, les AESH sont payées en dessous du seuil de pauvreté », ajoute-t-il.
Un constat qui est partagé pour les AED, qui travaillent « 41 heures par semaine », soit 1 607 heures annuellement, pour un salaire de « 1 440 euros net », selon un communiqué des organisations syndicales. Même si certains ont obtenu un CDI suite aux mouvements sociaux, « deux ans plus tard » ces personnes « n’ont toujours pas de grille salariale ».
“C’est vraiment insupportable”
Le co-secrétaire du FSU 21 dénonce également la mutualisation et ses effets : « Pour faire simple, une AESH peut travailler un jour dans une école maternelle et le lendemain être envoyée en terminale. Pour certains qui n’ont pas forcément un niveau d’éducation très élevé, cela fait une énorme différence. Ils sont transportés d’établissement en établissement. Dans mon collège de Longvic, les AESH sont les mêmes, donc les étudiants les ont bien identifiés, ils ont pu s’habituer au programme pédagogique et ça fait une vraie différence. »
Pour Fabian Clément, il est évident que le secteur ne bénéficie pas de « ressources suffisantes », d’autant que les besoins sont « pérennes ». « C’est vraiment insupportable », proteste-t-il. « Ne pas fournir les outils nécessaires, que ce soit en termes de statut, de conditions de travail ou de compétences, c’est au détriment des étudiants. Ce sont les enfants qui paient ce manque de considération envers ce métier et ces personnes. »
-En faisant grève, l’AESH et l’AED réclament de meilleurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail et un meilleur accès à la formation.
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