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Landes a fini par baisser drapeau à Bourges, battu mais pas vaincu

CCette fois, ils n’ont pas abandonné. Quatre jours après la déroute en championnat, sanctionnée par une défaite (93-53) d’une ampleur “exaspérante, honteuse, indigne”, affirme Leïla Lacan, lundi soir, à la veille de reprendre le bus pour Bourges, l’arrière internationale et ses partenaires ont certainement encore perdu lors de ce deuxième match face aux Berruyères. Mais cette fois, elles ont tenu tête à la leader de la Ligue féminine (75-61).

S’ils ont montré une nouvelle fois certaines limites offensives avec des taux de réussite peu impressionnants, défensivement, ils ont largement bouleversé le Tango et ont montré que dans les Landes, on a du caractère. Et c’est d’ailleurs ce qu’espérait leur entraîneur Julie Barennes. Une réaction, individuelle et collective, à l’aube des autres défis qui attendent les Landaises dans les prochains jours : un quart de finale de Coupe de à Lyon, samedi 18, et surtout un championnat dans lequel se repositionner. eux-mêmes correctement.

Martyrisés, samedi 11, par un Astier tourbillonnant et un Okonkwo écœurant (24 points, 10 rebonds, 31 au score), les Landais ont débuté la rencontre les pieds dans la défense, contrecarrant les initiatives locales. A tel point qu’ils ont pris l’avantage sur un panier à trois points de Geiselsöder (4-5, 4e) pour ne plus lâcher la rampe jusqu’à la fin d’un premier quart-temps conclu avec un petit point d’avance (17-18). Et ce, grâce à la défaite de Lacan, qui tenait à rattraper une prestation terne face à Mersin la semaine précédente (6 points), et d’Ewodo, auteur de 6 points en dix minutes.

Déchets lors du tournage

Mais les Landais se sont vite retrouvés sous pression, handicapés par une perte encore importante au tir. Les Tangos ont ajusté les viseurs et ont clairement appuyé sur l’accélérateur lors des impacts. En trois minutes, Landes encaisse un 8-3 qui pousse Julie Barennes à prendre un temps mort. Et si Ewodo et Lacan à trois points permettaient aux leurs de bondir au score (25-27, 16e), la rafale n’a pas duré. Seul Slocum, lui aussi de loin, est venu reconstituer le pécule landais, tandis que les Berruyères enfilaient comme des perles les lancers francs et Pouye, diabolique en précision (13 points marqués à la pause) augmentait l’avance de son équipe à +8 à la pause (38- 30).

Le scénario de Mersin (en contact à la pause, 20 points à la fin) ou de Bourges en championnat – où, encore une fois, Basket Landes a laissé son adversaire s’échapper avant la mi-temps puis s’envoler littéralement après – semblait à nouveau se profiler, implacable. . Sauf que, cette fois, le collectif landais ne s’est pas désagrégé, porté par un Geiselsöder au four et au moulin, qui a détourné le ballon d’Astier (23e).e), puis a maintenu l’écart dans des proportions raisonnables (43-34, 24e), avant d’arracher littéralement le rebond défensif entre trois Tangos et d’inscrire encore deux points (45-36, 25e).

Ewodo et verve

Comme Green, incapable de tirer car complètement bloqué par Djekoundade (27ee), les Tango n’ont pas pu retirer le plâtre landais et se sont appuyés sur les lancers francs et la vista de Green pour conserver le contrôle du match. Lacan et Keffers grignotaient (49-40, 28e), imité par Geiselsöder et Bussière en trois points. L’écart s’est réduit à 51-46 à quelques secondes de la fin du troisième quart-temps. Et si Guapo, qui a inscrit sur le fil ses troisièmes trois points de la soirée (13 points au total), les a repoussés à -8, les Landais étaient une nouvelle fois dans le coup à l’entame du dernier acte.

D’autant qu’Ewodo a poursuivi ses récoltes, de près comme de loin (16 points ce mercredi soir). Il manquait pourtant aux habitants de François-Mitterrand la poussée des reins, ou du poignet, nécessaire pour faire un véritable coup de pouce et inverser la tendance. A tel point que Bourges, bien que contesté, ne tremblait pas vraiment, et se dirigeait vers un sixième succès, pas encore synonyme de qualification pour le Final Six d’avril, mais s’en approchant. Le score augmente lentement dans les dernières minutes, jusqu’à -16. Anecdotique au vu des défis qui attendent les Landaises dès samedi à Lyon en quart de finale de Coupe de France, et l’envie de franchir le pas de revenir à Bercy pour la quatrième année consécutive.

Pourtant, tout n’est pas fini pour les Landais en Euroligue. Avec la défaite de Salamanque à Mersin (79-62), Basket Landes conserve de (petites) chances de prolonger l’aventure en Euroligue. Pour cela, il faudra absolument commencer par battre Brno, mercredi 22 janvier à Mitterrand, et compter sur un petit coup de main de Bourges à Salamanque pour tenir la corde face aux Espagnols. Les Berruyères leur doivent bien ça…

 
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