Si l’on parle de réorganisation, la rapidité de la décision a été surprenante. Et interrogé sur les véritables motivations. Plusieurs sources confirment des déficits importants de la structure, dépassant le million d’euros et entraînant des difficultés à payer les salaires. A l’inverse, si la situation est devenue à ce point incontrôlable, d’autres se demandent : “Je ne comprends pas pourquoi nous avons attendu si longtemps.” souffle un connaisseur du dossier. En 2023, le budget de fonctionnement de la collectivité a enregistré un déficit de plus de 200 000 euros, alors qu’il affichait un excédent de plus de 300 000 euros l’année précédente. Le budget de fonctionnement est de 1,4 million d’euros. “Après le départ de l’ancien directeur, nous avons constaté quelques difficultés” confirme Damien Meslot, qui reconnaît également qu’il n’était pas «pas très content de la gestion du Mife», tout en rappelant que les différents budgets ont encore passé tous les contrôles.
«Je ne peux rien vous dire devant le conseil syndical» a répondu Paul Grosjean, le président de la Mife, joint au téléphone ce mercredi en fin d’après-midi. “C’est le Département qui a réorganisé le fonctionnement de ses missions”, il a justifié. Interrogé sur le poids du déficit dans le choix de dissoudre la structure, il a répondu : ” Probablement. » Sur les chiffres du déficit, il n’a pas voulu commenter : « Des chiffres que je ne suis pas autorisé à communiquer. » Interrogé, Florian Bouquet, président du conseil départemental des Républicains (LR), n’a pas encore répondu.
Le Mife a été créé en 2000 par le conseil général, alors présidé par Christian Proust. Son objectif était : améliorer la politique d’intégration ; la promotion de la formation professionnelle et de l’apprentissage ; soutenir le développement de l’emploi.
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