Un doux nectar coule de l’alambic, cet appareil chargé d’histoire. Le métier remonte à l’époque napoléonienne. Laurent Lucas, distillateur ou bouilleur de cru ambulant, ou plus communément appelé brandevinier, vient à la rencontre des bouilleurs de cru (personnes qui récoltent ses fruits) et fait perdurer une technique ancestrale.
Traveling through the Vendée via Benet, Oulmes, Foussais-Payré, Doix-lès-Fontaines, Saint-Michel-le-Cloucq and Villiers-en-Plaine, the only town in Deux-Sèvres, where Laurent Lucas transforms up to the end of January.
Assis sur le banc de l’alambic, le distillateur se souvient de son enfance de l’odeur enivrante de l’alcool en préparation. Nous vivons de génération en génération, cela a toujours fait partie de notre vie, je perpétue les traditions
.
Peut-on visiter l’alambic et qui peut distiller ?
Laurent Lucas : « Tout le monde peut venir me voir, par curiosité ou pour demander conseil. La distillation est autorisée à toute personne physique âgée de plus de 18 ans et propriétaire d’arbres fruitiers. Dans notre région, les fruits les plus utilisés sont les prunes, le raisin, les pommes et les poires. »
Pouvez-vous nous expliquer comment cela fonctionne ?
« Mon alambic fonctionne à la vapeur, qui chauffe les fruits pour en extraire les vapeurs d’alcool. Les vapeurs sont refroidies dans un serpentin immergé dans une piscine d’eau froide. Enfin, le résultat de plusieurs mois de travail (récolte, fermentation, stockage et distillation) est versé dans un récipient pour mesurer le degré alcoolique souhaité, en moyenne 52 à 56° par litre. »
Contact : tél. 06 75 14 05 00 ; mail [email protected]
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