Pour Marcel Cannat, vice-président du département des Hautes-Alpes en charge des infrastructures et des transports, participer au Rallye Monte-Carlo est à la fois un grand plaisir et beaucoup de travail. « C’est un plaisir car le rassemblement est une fête. Les gens sont heureux d’être là autour de leur passion. Je me souviens que l’année dernière, je m’étais arrêté dans une zone pour discuter avec des spectateurs et il y avait plusieurs nationalités, des Italiens, des Belges, etc. Il était trois heures du matin et les gens grillaient des merguez. Il y avait une très bonne ambiance», explique l’élu départemental qui est également maire de Réotier.
Mais le rassemblement, c’est aussi du travail pour les agents du service des routes du Département. « Contrairement au Tour de France, le travail que nous devons faire est très différent et de plusieurs types. Tout d’abord, une fois que tout a passé la commission départementale de sécurité routière et que les épreuves spéciales sont fixées, il reste à travailler sur la mise en place de déviations prenant en compte les riverains, mais aussi les itinéraires pour les pompiers. Il y a donc une information à donner aux habitants, mais cela a aussi des conséquences sur le transport scolaire. Il y a tout un système à mettre en place pour que les gens ne soient pas isolés. »
« Ne gravissez pas, ne salez pas avant le départ des courses »
Contrairement au Tour de France, les services du département ne sont pas amenés à tondre les bords de route, à refaire le marquage au sol, à balayer les routes et à reboucher les trous. « Il nous est demandé de ne rien toucher sur ces routes. N’ajoutez pas de gravier ou de sel avant le départ des voitures. Et surtout, s’il neige, ne le pelletez pas ! Par contre, une fois les spéciales terminées, il faut faire passer les balayeurs car il y a beaucoup de cailloux sur la route après le passage du rallye. C’est un gros travail de nettoyage qui doit être fait rapidement après la course. »
Marcel Cannat explique également que les véhicules du département sont prépositionnés le long du parcours, dans le sens de la course, afin de pouvoir passer, par exemple, en cas de blocage de blocs de pierre pendant la course. Autre changement par rapport à l’accueil du Tour, ce n’est pas le Département qui se charge de collecter les déchets lors du rallye. « Ils ont des prestataires qui font très bien cela, qui sont bien équipés et bien organisés. Nous sommes en contact avec eux, nos équipes peuvent signaler ce qui ne va pas et elles interviennent rapidement, dans la nuit ou le lendemain. »
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