Contraint de faire des économies du fait de « transferts de charges non compensés par l’État », le Département de l’Hérault refuse d’assumer des compétences qui ne lui sont pas propres.
Kléber Mesquida est revenu sur la question du financement de l’hébergement des femmes victimes de violences ce mardi 14 janvier lors des vœux à la presse. Le président du Département, confronté à des difficultés budgétaires, a déclaré en novembre dernier dans Midi libre : « Pour l’hébergement des femmes victimes de violences conjugales qui relève de la responsabilité de l’Etat, c’est une dépense de 1,20 M€, on va arrêter aussi. Que l’État loue les chambres d’hôtel.
Kléber Mesquida maintient la pression
Le chef du département a assoupli sa position, mais pas complètement. « L’hébergement des femmes victimes accompagnées d’enfants de moins de trois ans relève de la compétence du Département. Par contre, quand les enfants ont plus de trois ans, c’est l’Etat.» Il prévient également : « Nous les avons hébergés pendant deux semaines à l’hôtel à nos frais. C’est très important pour nous. Mais ensuite nous demanderons aux hôteliers d’envoyer la facture à l’Etat.»
Kléber Mesquida a en revanche précisé que les assistantes sociales qui accueillent les femmes victimes dans les commissariats et les gendarmes ne seraient pas supprimées. Kléber Mesquida maintient la pression sur un sujet extrêmement sensible pour forcer l’Etat à assumer sa part de responsabilité.
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