Les maraudes permettent également d’apporter des couvertures et des vêtements chauds si nécessaire.
Crédit : Alexandre Renard | PlaNet Renard Pixabay
Jusqu’à -18°C ressentis ces derniers jours à Lozè. L’alerte jaune grand froid est maintenue jusqu’à ce mardi 14 janvier à minuit… Si la veille hivernale est activée du 1er novembre au 31 mars, cette alerte météo correspond au déclenchement d’un palier supplémentaire dans la mise à l’abri des personnes, comme l’explique Audrey Laymand, directrice départementale de la protection des populations.
« Ce qui était demandé aux acteurs, c’était de signaler toute situation à risque au 115 en vue de se mettre à l’abride mettre en œuvre une extension des horaires d’ouverture des centres de jour en fonction des besoins identifiés et d’organiser donc un suivi social renforcé, notamment en organisant des patrouilles. Le 115 mobilisera donc des places d’hébergement d’urgence. Actuellement, Nous disposons normalement d’une offre permanente de 81 places d’hébergement ce qui, en hiver, est augmenté de quatre placesdonc deux places à l’hôpital de Mende et deux places à l’hôpital de Saint-Alban. Et nous pouvons également recourir à l’hôtel. Actuellement, nous avons suffisamment de places pour répondre aux besoins.
Par ailleurs, un accord avec des taxis est en place pour transporter les personnes des zones reculées vers les centres d’hébergement.
En Lozère, le SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) est géré par un collectif d’associations baptisé La Boussole. La Croix-Rouge s’implique notamment pour les patrouilles mises en place quotidiennement en situation de crise. Chantal Poyeton est présidente de la cellule locale de Mende et de l’antenne de Marvejols.
« Nous faisons déjà une patrouille chaque semaine avec l’association La Traverse, mais en période de grand froid, donc désormais, c’est tous les soirs que l’alerte s’est déclenchée. Avec les services de la préfecture, nous y sommes tous bien préparés. Mais il y a des gens qui refusent. Nous ne pouvons pas nous y opposer. À ce moment-là, on le signale soit aux pompiers, soit à la police municipale car personne n’a le droit de dormir dehors. Mais il y en a qui refusent le contact, qui refusent d’aller là où il y a déjà du monde.»
Malgré tout, les raids permettent de fournir des sacs de couchage et des vêtements chauds.
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