En réponse à une campagne de cyberharcèlement contre un journaliste du « Monde »

Notre journaliste Ivanne Trippenbach, envoyée spéciale à La Trinité-sur-Mer (Morbihan) pour les obsèques de Jean-Marie Le Pen, fait l’objet depuis samedi 11 janvier après-midi d’une violente campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux alimentée par plusieurs contre-vérités. . Il est ainsi accusé d’avoir introduit “par la force” , “à l’insu” du Rassemblement National (RN) et sa sécurité à l’intérieur de l’église. En effet, quelques minutes avant la cérémonie, le chef du service de presse du RN a invité le petit groupe de personnes debout devant l’église à entrer car il restait encore des places à l’intérieur. Notre sœur faisait partie de ce groupe et s’est immédiatement identifiée à ce responsable qui a remarqué sa présence… avant de la faire quitter l’église un quart d’heure plus tard.

Contrairement à ce qui continue à être dit, notre journaliste n’a pris aucune photo ni vidéo et a pris soin d’éteindre son téléphone portable dès son entrée. Nous soutenons Ivanne Trippenbach, qui n’a fait rien d’autre que son travail de journaliste, qui consistait à raconter ce jour. Le Monde poursuivra systématiquement les auteurs des menaces et insultes sexistes, antisémites et racistes dont elle fait l’objet depuis trois jours.