Quelles sont les expositions incontournables en 2025 ? De la mode à la peinture, en passant par la peinture et la photographie, Vogue français propose un aperçu des événements et rétrospectives les plus attendus de l’année à venir.
Du cœur à la main : Dolce&Gabbana au Grand Palais
Si Milan possède le superbe Palazzo Reale, Paris n’a pas à rougir avec la réouverture du splendide Grand Palais. Construit à partir de 1897 pour l’Exposition universelle de 1900, il remplit depuis plus de cent ans sa plus grande mission : accueillir les grands événements artistiques officiels de la capitale, parmi lesquels des foires très attendues comme Art Basel ou Paris Photo. . Dès janvier 2025, Dolce & Gabbana s’apprête à reprendre les lieux de son exposition. Du cœur à la main. Un premier voyage à l’étranger après sa présentation milanaise réussie.
Titré Du cœur à la mainl’exposition consacrée à Dolce & Gabbana rassemble plus de 200 créations uniques de la maison de couture, sélectionnées par le commissaire et la commissaire Florence Muller (on lui doit des expositions comme Yves Saint Laurent : Rétrospective au Petit Palais en 2010 ou Christian Dior : créateur de rêves au Musée des Arts Décoratifs en 2017). Celui-ci se répartit sur dix salles immersives couvrant 1 200 m2 et presque autant d’inspirations qui ont nourri le travail de Dolce & Gabbanay compris l’histoire de l’art italien, la musique (comme ne pas mentionner Madone et la tournée Le spectacle des filles en 1993 ?), opéra, ballet (le duo a collaboré avec le chorégraphe Giuliano Peparini pour un défilé en 2022) et bien sûr le cinéma.
Du cœur à la main : Dolce&Gabbana au Grand Palais (Avenue Winston Churchill, 75008 Paris), du 10 janvier au 31 mars 2025.
Suzanne Valadon au Centre Pompidou
Qui aurait pu deviner les contours d’un avenir aussi brillant ? Suzanne Valadon est à l’origine d’un itinéraire unique qui débute dans le monde du cirque. Fille d’une blanchisseuse, elle s’installe à la Butte Montmartre, lieu de culture où se réunissaient les esprits pensants de la fin du XIXème siècle. Elle y découvre la pluralité des mondes artistiques et se lance dans les arts du spectacle. Elle suit une formation de trapéziste jusqu’à ce qu’une grave chute la force à abandonner son art. Face à cette épreuve, elle trouve une alternative à la croisée de son futur métier.
Mannequin dès l’âge de 14 ans (pour subvenir à ses besoins), elle pose pour les plus grands peintres de l’époque : Gustave Wertheimerles symbolistes Jean-Jacques Henner et Pierre Puvis de Chavannesl’impressionniste Auguste Renoirle sculpteur Paul-Albert Bartholomé mais aussi le jeune peintre Henri de Toulouse-Lautrec avec qui elle aura une liaison. Il est le premier à l’appeler Suzanne alors que son nom de naissance est Marie-Clémentine. Lors des séances de pose, la jeune femme observe et assimile les techniques picturales. Les débuts d’une grande carrière. Ceci est raconté dans une grande rétrospective. C’est l’occasion idéale d’en savoir plus sur les grands Suzanne Valadon.
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