la préfecture oblige cette commune à financer l’enseignement en classes bilingues

Un enfant d’Aucaleuc, ville aux portes de Dinan (Côtes-d’Armor), a été scolarisé dans une classe bilingue français-breton durant l’année scolaire 2022-2023, à l’école Sainte Croix de Dinan.

L’année scolaire suivante (2023-2024), trois autres enfants d’Aucaleuc sont scolarisés dans une classe bilingue français-breton à l’école Diwan, toujours à Dinan.

La municipalité a été invitée à participer financièrement à la scolarisation de ces enfants, pour un total de 2 042, 30 € pour les quatre enfants sur les deux ans.

Déjà un financement public, fait valoir le maire

Mais cette demande a fait sourciller conseil municipal.

Les élus ont estimé que le scolarité d’un enfant dans une classe régionale bilingue relève d’un le choix personnel de la famille et estime que le fonds publics ne sont pas destinés à financer ce type de scolarité.

« Ces écoles privées sous contrat associatif bénéficient déjà de financements publics de l’État. »

Refus de la commune, rectification par la préfecture

Les élus donc refusé contribuer aux frais de scolarité des enfants fréquentant des classes bilingues dans une langue régionale. Fin du premier épisode.

Suite à cette décision, la préfecture a contacté la mairie d’Aucaleuc pour informer l’irrégularité de cette délibération.
Elle lui rappela que la commune ne pas proposer d’enseignement dans une langue régionale dans son école primaire publique, la participation aux frais de fonctionnement des élèves résidant à Aucaleuc scolarisés hors de la commune est OBLIGATOIRE.

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