Odermatt remporte le géant d’Adelboden devant Meillard

Marco Odermatt a remporté dimanche le géant de la station bernoise pour la quatrième fois consécutive. Le Nidwaldois s’est imposé devant Loïc Meillard et l’Italien Luca de Aliprandini. Thomas Tumler termine au pied du podium.

Le duel suisse-norvégien entre Odermatt, Meillard, Henrik Kristoffersen et Atle Lie McGrath, quatuor de tête du premier tour et du classement général de la Coupe du monde, a complètement tourné en faveur des Suisses sur le Chuenisbärgli. Les deux Scandinaves ont été éliminés, et ont laissé les deux leaders de l’équipe suisse se battre pour la victoire.

Loïc Meillard, moins à l’aise en géant qu’en slalom cet hiver, a eu l’occasion de remporter sa première victoire de la saison en fermant le portillon. Parti avec 0”37 d’avance sur Odermatt, le skieur d’Hérémence commet une petite erreur et franchit la ligne 20 centièmes derrière “Odi”.

Ce dernier a signé une troisième victoire consécutive en géants après ses succès à Val d’Isère et Alta Badia en décembre. Malgré ses éliminations à Sölden et Beaver Creek, il s’envole en tête du classement de la discipline.

Comme Stenmark

Avec ce quatrième succès consécutif à Adelboden – le 42e de sa carrière – il égale Ingemark Stenmark, quatre fois vainqueur dans l’Oberland bernois entre 1979 et 1982. Mais il est encore loin des 9 succès de Marcel Hirscher obtenus à Adelboden (4 géants, 5 slaloms).

Avec la quatrième place de Thomas Tumler (+1”14) et la 7ème place de Luca Aerni (+1”86), les Suisses ont vraiment réalisé une belle performance à domicile. Le Valaisan a réalisé une belle rentrée après avoir terminé le premier parcours à la 16ème place. (at)

L’ancien numéro 3 mondial Nikolaï Davydenko a osé aborder l’épineuse question de l’égalité salariale entre hommes et femmes, avec un avis tranché. De quoi mettre le feu aux poudres avant l’Open d’Australie (12 au 26 janvier).

Lorsqu’il était joueur, Nikolaï Davydenko n’était pas connu pour ses positions ni pour sa personnalité. Le Russe (43 ans) était ce tennisman stoïque, sans vagues sur ou en dehors des courts, qui se contentait de (bien) faire son travail.