Dans le cas de Lavoie, les agissements qui lui sont reprochés remontent à octobre 2023. Après sept ans de vie commune avec son ex-conjointe, il digère difficilement leur rupture survenue quelques semaines avant les événements.
Alors qu’il était censé suivre une thérapie, il s’est présenté au domicile du plaignant dans l’espoir d’avoir une seconde chance. La dame refuse et tente de partir, mais son agresseur intervient devant chaque porte qu’elle tente de franchir.
La victime parvient à s’enfuir à deux reprises, mais à chaque fois, l’homme la rejoint dans la rue, la tire par le bras et l’entraîne au sol pour la ramener à la maison. Elle essaie également de démarrer la voiture, mais en vain.
Dans une accalmie, l’accusé rend son téléphone portable à la victime. Elle alerte immédiatement l’oncle de son ancien partenaire. Ce dernier a été arrêté dans les heures qui ont suivi.
Raphaël Lavoie, qui n’a pas de casier judiciaire, a plaidé coupable de voies de fait et de harcèlement criminel.
Son avocat assure qu’il a fait un virage à 180 degrés depuis les événements puisqu’il ne consomme plus aujourd’hui. Le dossier a été reporté au 10 avril, le temps de produire un rapport présentenciel.
Agacé par son bracelet anti-rapprochement
Dans le cas de Daniel Gionest, l’ancien militaire a reconnu avoir commis des voies de fait et du harcèlement criminel lors d’une fête en février 2024.
Après quelques mois de fréquentation avec la victime, il s’est présenté chez elle en état d’ébriété. Une bagarre a éclaté et l’accusé a poussé la dame sur le lit.
Il la chevauche et pose ses mains sur son cou et son visage. La plaignante s’est débattue et a réussi à sortir et à regagner son véhicule. L’accusé s’accroche à la voiture et endommage un rétroviseur.
Depuis les événements, Daniel Gionest a dû porter un bracelet anti-rapprochement, un dispositif inconfortable et contraignant, a-t-il déclaré au tribunal.
Le juge Michel Boudreault lui a demandé quels sont les avantages et les inconvénients du bracelet.
« Il n’y a aucun avantage. Je ne pouvais pas aller au gymnase, ni à l’épicerie. Quand elle était à deux pâtés de maisons de moi, ça a sonné.
L’accusé a également montré une photo de sa cheville ensanglantée au juge Michel Boudreault qui a accepté le retrait du bracelet.
Un rapport présentenciel sera préparé avant le retour de l’accusé au tribunal en juin.
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