Une discothèque marocaine au coeur d’une polémique en Espagne

C’est la maire de Torremolinos, Margarita del Cid, qui a publié jeudi sur ses réseaux sociaux une capture d’écran du règlement du club Fatima Ino pour l’événement, informe El Pais. “Pas de bagarre, de drogue, de casquettes, de tongs… et p*”, peut-on lire sur l’affiche. Il précise également que tout comportement « irresponsable ou agressif » entraînera une expulsion immédiate. «La haine et l’homophobie n’ont pas leur place ici et nous ferons tout en notre pouvoir pour interdire cet événement ainsi que toute activité du club qui favorise cette attitude regrettable», a réagi l’édile.

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Après sa publication sur Instagram, Margarita del Cid a reçu plusieurs messages privés à caractère raciste de la part du club, selon des sources municipales. « Les services juridiques de la mairie et les groupes LGTBI sont informés et travaillent pour mettre fin à cette situation », a déclaré la maire de Torremolinos qui a annoncé qu’elle porterait plainte, personnellement et au nom de la municipalité, « pour diffamation et crime de haine » contre les promoteurs de l’événement devant les commissariats nationaux de Torremolinos et Benalmádena.

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Torremolinos est l’une des villes du Réseau espagnol des destinations pour la diversité et l’une des villes préférées du collectif LGTBIQ+ depuis des décennies. La ville accueille de nombreuses célébrations comme la Pride, qui rassemble plus de 30 000 personnes chaque année en juin, ainsi que de nombreux autres événements et festivals tout au long de l’été. En outre, le passage de Begoña – qui a subi un raid historique en 1971 – a été déclaré par le Congrès des députés comme lieu de mémoire historique et berceau des droits LGTBI.