Jeu de cache-cache en Europe

Publié le 11 janvier 2025 à 08h18. / Modifié le 11 janvier 2025 à 08h19.

2 minutes. en lisant

On pensait que le débat partisan pouvait enfin commencer. Le 20 décembre, le Conseil fédéral a annoncé la « fin matérielle des négociations Suisse-UE » après des années de rapprochements, de crises de nerfs et de ruptures. Et avec quel casting ! Le président de la Commission européenne en personne pour une déclaration éclair, quelque peu pompeuse, évoquant un accord « historique ». A ses côtés, l’impatiente présidente de la Confédération, Viola Amherd, soupçonnée de vouloir boucler le dossier de la photo, avant de repartir en direction anglaise vers Brigue pour sa retraite.

S’en suit un service après-vente avec trois conseillers fédéraux. Malgré quelques instants d’hésitation devant la presse, l’essentiel était ailleurs : mission accomplie pour un exécutif fédéral souvent accusé de lenteur. Mais plutôt qu’un débat, c’est une partie de cache-cache qui a commencé.

Le Temps publie des chroniques, rédigées par des membres de la rédaction ou des personnes extérieures, ainsi que des avis et tribunes, proposés à des personnalités ou demandés par elles. Ces textes reflètent le point de vue de leurs auteurs. Ils ne représentent en aucun cas la position des médias.

Envie de lire tous nos articles ?

Pour CHF 29.- par mois, profitez d’un accès illimité à nos articles, sans engagement !

je m’abonne

Vous avez déjà un compte ?
Se connecter