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Au procès de « Imad Tintin », un influenceur algérien accusé de propos violents, la défense plaide le « montage » et l’emportement

L’influenceur algérien « Imad Tintin » avant de comparaître devant le tribunal correctionnel de Grenoble, le 6 janvier 2025. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Des gouttes de sueur apparaissent sur son visage, qu’il essuie régulièrement d’un geste de la main. Celui qui se fait appeler « Imad Tintin », ou « Bledar de luxe », sur les réseaux sociaux s’accroche à la barre du tribunal correctionnel de Grenoble, devant lequel il comparaît, lundi 6 janvier, pour « provocation directe à un acte de terrorisme commis par moyen d’un service de communication publique en ligne ».

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Il n’est pas très à l’aise, contrairement à ce qu’il a laissé paraître dans des vidéos publiées ces jours-ci sur les réseaux sociaux et dans lesquelles il s’exprimait en arabe, vindicatif, les sourcils froncés. Souvent sous-titrées en français, ces vidéos se sont rapidement répandues sur Internet. Imad Tintin a ensuite été arrêté le 3 janvier, placé en garde à vue, puis libéré sous contrôle judiciaire en attendant l’audience de ce jour.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est félicité de cette arrestation sur le réseau social« Commentaires ignobles faits sur TikTok » par Imad Tintin et invitant “ne laisse rien passer”. Moins d’une heure plus tard, le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, saluait à son tour, en republiant le message du ministre, « l’intervention rapide des policiers de Grenoble sous la direction du parquet de Grenoble ».

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