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Maroc- : des freins à l’investissement

Dans une analyse approfondie, le Centre économique marocain (CMC) met en avant le potentiel de développement de la coopération entre le Maroc et la . Il va sans dire que le nouveau partenariat entre les deux pays se déroule dans un contexte géostratégique en profonde mutation, marqué par de nouvelles exigences économiques, sociales et environnementales. La CMC souligne la nécessité de consolider les acquis du partenariat bilatéral dans divers domaines tout en explorant les opportunités offertes par les transformations géostratégiques en cours.

Le premier obstacle à surmonter, comme le souligne Inspirations écologiques dans son édition du mardi 7 janvier, concerne les obstacles à l’investissement. « Le Maroc a réalisé des progrès notables dans l’amélioration de son climat des affaires, notamment grâce à la nouvelle Charte des investissements et à certaines dispositions des lois de finances 2024 et 2025. Cependant, des défis structurels demeurent : la bureaucratie, la corruption, les disparités régionales, les contraintes régionales et le manque de compétences appropriées continuent de limiter le développement du secteur privé et son potentiel important.», rapporte le quotidien. La mise en œuvre efficace des réformes reste cruciale, accompagnée d’un dialogue régulier entre acteurs publics et privés.

Parmi les thèmes abordés figure également la question de la croissance prévue pour l’année 2025, avec l’impératif pour l’économie nationale de retrouver ses capacités productives d’avant la crise. Le scénario exploratoire élaboré par le CMC pour 2025 anticipe un rebond favorable du taux de croissance.

« Cette reprise sera largement soutenue par la reprise attendue du secteur primaire après plusieurs années de sécheresse ayant considérablement affecté les performances agricoles. Elle s’appuiera également sur des perspectives optimistes pour les autres composantes du système productif, qui devraient bénéficier d’une demande renforcée, tant interne qu’externe. peut-on lire dans l’article.

Il est clair que seule une économie nationale forte sera en mesure de tirer pleinement parti des partenariats actuels et futurs. Les nouveaux métiers du Maroc, comme l’automobile et l’aéronautique, jouent déjà un rôle moteur. Toutefois, d’autres secteurs gagneraient à suivre cette dynamique pour renforcer davantage la compétitivité économique du pays.

Par Lamia Elouali

01/06/2025 à 21h18

 
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