l’essentiel
Ce lundi 6 janvier, des militants de la Coordination rurale ont atteint la capitale pour faire entendre leurs revendications avant d’être bloqués par la police.
Les casquettes jaunes ont tenu parole en parcourant les rues jusqu’à la capitale. La Coordination rurale est arrivée à Paris ce lundi 6 janvier. Les tracteurs ont tenté avec difficulté de se frayer un chemin avant d’être contenus par les forces de l’ordre. Parmi les militants, les Gersois étaient en première ligne, accompagnés du président gersois, Lionel Candelon.
A l’aube, c’est aux pieds de la dame de fer que deux d’entre eux posaient fièrement avec à leur pied… une chèvre, prénommée Sophie. Symbole de leur mobilisation inédite, elle fut en quelque sorte la « mascotte » de leur voyage. « L’étonnement était total. Le dispositif était extraordinaire », commente CR 32.
Entre 6 heures et 10 heures, le syndicat a tenté de se faire entendre pacifiquement, en vain. Déplorant avoir été bloqués par la police sous prétexte du port de la casquette jaune, les agriculteurs n’étaient qu’à quelques pas de Matignon et de l’Élysée.
Année blanche sur la reprise, fin des accords de libre-échange et concurrence déloyale : l’inquiétude grandit dans les rangs du monde agricole, mais la pression continue. Alors que les élections des Chambres d’agriculture approchent à grands pas (du 15 au 31 janvier, NDLR), le Premier ministre François Bayrou devrait rencontrer les représentants du CR le 13 janvier, date jugée « trop lointaine » par les principaux concernés.
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