Par
Morgane Macé
Publié le
6 janvier 2025 à 17h34
Cuivre, argent, or, plomb, zinc, cobalt… La liste des métaux que les sols de Loire-Atlantique un toi Maine-et-Loire est long. Convoitées, elles ont fait l’objet d’une demande de permis de recherche minière, sous le nom de « projet Bélénos », déposée au printemps 2024, par la société lorientaise Breizh Ressources. Avec « Taranis » et « Epona », ce sont les trois projets de cette entreprise en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Quelles sont les raisons de s’inquiéter ?
Loire-Atlantique: 8 municipalities concerned
S’il était validé, le Belenos s’étendrait sur une superficie de 440,88 km2dans les départements de Loire-Atlantique un toi Maine-et-Loire.
Il a fait l’objet d’un avis de concours de la Préfecture du Maine-et-Loire en avril 2024, qui a depuis exigé une évaluation par leAutorité environnementale (DÉSOLÉ).
Huit communes du département de Loire-Atlantique sont concernées, dont Moisdon-la-Rivière, Erbray, Saint-Julien-de-Vouvantes, La Chapelle-Glain, Le Pin, Vallons-de-l’Erdre, Petit-Auverné et Grand-Auverné.
10 communes de Maine-et-Loire are also there, including Challain-la-Potherie, Loiré, Chazé-sur-Argos, Erdre-en-Anjou, Saint-Clément-de-la-Place, Longuenée-en-Anjou, Bécon-les-Granits, Val-d ‘Erdre-Auxence, Angrie, Candé.
Arguments économiques en faveur du projet
Les conseils deCommunauté bleue d’Anjou avait donné un avis favorable à ce projet le mardi 25 juin 2024 a secrète (Maine-et-Loire).
L’argument avancé en sa faveur est avant tout économique, avec un souci d’autonomie en matière defourniture de métal.
Mais pour Dominique Williamslocal correspondent for the Eau et Rivières association, in addition to revente de concessions minières aux multinationales une fois ce permis accordé, s’il l’était, ce projet ne serait tout d’abord pas rentable :
« Ce que rapporteraient ces mines représente une pincée de sel, ce n’est rien comparé aux réservoirs monumentaux d’autres pays comme la Chine ou les Etats-Unis » avance-t-elle d’abord pour discréditer l’argument économique.
Risques environnementaux et pour la santé publique
Il nous invite également à faire le point sur les dommages environnementaux et sanitaires que ce projet entraînerait.
En effet, outre les externalités négatives, liées au seul activité d’extractionqui nécessite une consommation d’eau importante, il faut quand même considérer ceux de après le mien :
Je connais des gens qui vivent près d’anciennes mines qui respirent des poussières toxiques et qui contractent le cancer. Il y a l’exemple minier de Salsigne dans les Cévennes. L’État a dépensé 300 millions d’euros pour éviter les déversements de déchets, car en période de fortes pluies, des résidus hypertoxiques de la mine se déversent dans la rivière Orbiel. En conséquence, l’eau est acide et contient du cyanure.
Une fois fermée, une mine continue d’avoir des effets toxiques sur l’environnement des décennies plus tard. Un problème sur lequel l’association Systex mène des recherches depuis 2019.
Vers une enquête publique ?
Depuis la demande d’octroi d’un permis minier de recherches, dit permis « Bélénos », une consultation publique a été réalisée le 22 juillet 2024, mais leAutorité environnementale a été saisi le 26 novembre 2024.
Une référence exigée par le Conseil d’Étatle 12 juillet 2024, reporte toute décision du ministère de l’Économie, jusqu’à ce qu’une évaluation environnementale ait été réalisée, en vertu de l’article L. 122-4 du Code de l’Environnement .
Une réponse est désormais attendue par 20 février 2025 :
« Ils ont trois mois pour répondre, mais je pense qu’ils veulent jouer sur ce délai, car s’il n’y avait pas d’avis, cela serait considéré comme un accord tacite, permettant d’éviter une enquête publique » explique Dominique Williams, qui a été embauché contre le projet Variscanquelques années plus tôt, qui avait été abandonné.
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