J’ai toujours été intrigué par les hommes. Quand je suis allée voir mes deux grand-mères, j’étais fascinée par les pensionnaires qui étaient là. Je voulais m’asseoir à côté d’eux et leur demander de me raconter leur histoire. Je trouve qu’on ne communique pas assez avec eux… Et là, j’ai eu envie de les mettre à l’honneur. Parce que ce qu’ils vivent ne doit pas toujours être facile. Ils ne sont pas chez eux, ils attendent la fin de leur vie… Il y en a qui gardent le sourire et qui continuent de faire des activités… Mais il y a aussi une certaine solitude, qu’on ne voit pas toujours, mais qui est bien présente. Et puis, il y a quelques années, j’ai lu Tu comprendras quand tu seras plus grand, de Virginie Grimaldi, qui parle d’une jeune fille qui arrive comme psychologue dans une maison de repos. J’ai dit qu’il fallait le porter à l’écran. J’ai donc parlé de cette idée de série à Sandrine Graulich (NDLR : responsable éditoriale de la Une de la RTBF) qui m’a dit que c’était une super idée…
Cette mini-série se veut bienveillante…
Oui, absolument. Même s’il y a de l’humour, j’ai voulu garder le côté humain, bienveillant…, en montrant à la fois la condition des résidents qui n’est pas simple, tout comme celle des soignants, mais de manière positive, colorée, lumineuse.
Vous avez donc travaillé l’écriture des épisodes avec Mathieu Debaty. Le connaissiez-vous ?
Juste de nom. La RTBF m’a d’ailleurs mis en relation avec Octopods, une société de production, qui m’a présenté deux ou trois réalisateurs. Le choix s’est porté sur Joachim Weissmann, qui a également réalisé la série La trentaine. Et il m’a parlé de Mathieu en tant que scénariste. Toutes les étoiles se sont alignées.
Ecrire est un fantasme que j’ai… Mais ce serait plutôt pour un roman, car pour la télé, c’est un autre type d’écriture.
Vous ne vous sentiez pas capable d’écrire vous-même les scénarios ?
Non… Peut-être que ça viendra un jour… Ecrire est un fantasme que j’ai… Mais ce serait plutôt pour un roman, car pour la télé, c’est un autre type d’écriture. Je préfère laisser les professionnels le faire. C’est encore un peu trop tôt pour moi…
Vous avez préféré murmurer des idées à l’oreille de Mathieu…
J’ai eu l’idée originale, j’ai créé la bible de la série, j’ai créé les différents personnages, j’ai dirigé l’écriture en donnant des idées. Mais Mathieu a aussi proposé des idées et écrit les dialogues. En revanche, je n’ai pas pu être plus présent tout au long du tournage car en septembre, j’animais la matinale sur VivaCité. J’aurais aimé, mais ce n’était pas possible.
Le tournage a eu lieu au domicile philippin d’Erezée, en province de Luxembourg…
Assez. Je voulais une maison à la campagne. Le lieu n’était pas facile à trouver car il nous fallait une maison avec beaucoup d’espace pour accueillir un tournage de 20 jours. Le cadre était vraiment magnifique et l’accueil était génial. C’était important car s’il y a des acteurs professionnels, il y a aussi des résidents et des soignants qui jouent les figurants dans la série.
Nicolas Lacroix dans le rôle de l’infirmière, c’était une évidence. Il incarne vraiment cette belgicité et cette jeunesse…
Avez-vous eu votre mot à dire lors du casting ?
Oui, mais c’est surtout le réalisateur, Joachim Weissmann, qui a fait ce choix. Nicolas Lacroix dans le rôle de l’infirmière, c’était une évidence. Il incarne vraiment cette belgicité et cette jeunesse… C’était son premier rôle dans une fiction, mais il est génial. Laetitia Mampaka aussi. Elle a un talent comique indéniable. Et puis il y a aussi Zidani, qui est excellent, tout comme Nicole Valberg qui joue une résidente… C’est une grande dame de théâtre. Chantal Pirotte aussi… C’est encore un phénomène…
Mathieu Debatty a un petit rôle de bricoleur. Et vous, vous faites une apparition ?
Oui, j’en fais un, entre l’épisode 10 et l’épisode 20. Je ne voulais pas, mais Joachim a insisté. Mais franchement, ce n’est pas mon truc. J’aime ne pas être dans la lumière. J’y ai pris goût. Nous verrons ce qui se passera plus tard, mais ce fut une expérience très agréable.
Vous êtes encore jeune, mais avez-vous déjà pensé qu’un jour vous pourriez rejoindre une maison de retraite ?
Oui bien sûr ! Nous allons tous vieillir, et nous ne savons pas où nous serons dans 30 ou 40 ans… J’ai un profond respect pour ces gens qui continuent de vouloir vivre, malgré leur santé qui peut être mauvaise. C’est terrible, car depuis notre naissance, nous n’avons fait que progresser. Et puis, il arrive un âge où on régresse. Ça doit être terrible.
À la Une, 19h20
Plus d’informations sur le tournage en cliquant ici
Saison 2 de The Dancer : “Je peux vous garantir qu’on va découvrir des talents incroyables”
A partir de ce mardi, Sara de Paduwa présentera la deuxième saison de La Danseuse. A ses côtés, exit Ivan, place au chorégraphe et danseur Nono Battesti. “Il apporte beaucoup, dit Sara. Comme c’est un professionnel, il apporte son point de vue un peu technique. Il est très agréable. C’était génial de travailler avec lui. Il est tout zen. Nous nous complétons plutôt bien, car je suis plus dans l’énergie.
On sait que les coachs lui ont lancé un défi : tenter de passer l’audition en travaillant au préalable une chorégraphie. “Heureusement Nono était là pour m’aider, elle a souri. J’ai beaucoup répété en tant que candidat. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts.
Au-delà de ce changement, on ne retrouvera pas beaucoup de modifications. Le jury reste composé de Laurien Decibel, Aurel Zola et Agustín Galiana. A l’accueil, Héloise Blanchaert accueillera toujours les candidats avec bienveillance.
“La première saison s’est bien déroulée, donc il n’y avait pas beaucoup de raisons de changer, poursuit l’animateur. Les coachs sont un peu plus installés dans leur rôle. Et je peux vous garantir que nous découvrirons des talents incroyables. Il y avait un véritable engouement lors des castings. Lors des auditions, ce sera très varié. Il y a vraiment de grands talents ici. Personnellement, c’est aussi une super expérience, même si ce que je préfère, c’est la présentation des jeux. Ce qui est sympa c’est de pouvoir varier entre l’animation radio, La Danseuse, Le Gros Bêtisier…“
L’animateur profite de chaque opportunité qui se présente. »parce que je sais que ce n’est qu’un passage. Je ne pense pas que je ferai ce métier avant 10 ans. » Son nom a souvent été cité en France ces deux dernières années, que ce soit pour animer Tout le monde veut prendre sa place sur France 2 ou Claquer sur France 3. Info ou désinformation ? “Non, non, c’était vrai. J’ai réalisé deux pilotes pour TLMVPSP et puis pour Claquer, jeu pour lequel j’étais vraiment sur la shortlist. Organiser ce type de jeu me permettrait de rester en Belgique, car je souhaite rester proche de mes enfants. Je ne suis pas prêt à aller vivre à Paris. Ce n’est plus mon objectif de vie, mais si quelqu’un m’appelle, j’y penserai quand même… Mais la télévision aussi évolue. Les chaînes recherchent des visages, populaires sur les réseaux sociaux et ne se soucient pas du tout de l’expérience que vous pouvez vivre. Je suis une fille simple, je ne suis pas une influenceuse… je suis normale.
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