il trouve une perle dans une huître et l’avale à peine

Un cadeau de Mère Nature plutôt que du Père Noël. La semaine dernière, le 22 décembre, un habitant de Bouguenais, dans la banlieue sud de Nantes (Loire-Atlantique), a eu le rare plaisir de découvrir un petit intrus dans une de ses huîtres de l’île de Bréhat achetée quelques heures plus tôt, à la Basse -Marché de l’Indre. La surprise nacrée, enfermée dans la coquille du mollusque bivalve, était une perle de taille modeste. Qu’il a failli avaler avec la chair de l’huître en la dégustant.

« Nous n’en avions jamais vu. J’ai été très surpris, je l’ai presque avalé !témoigne le Bouguenaisien, trentenaire et chanceux, auprès de nos confrères de Presse océanique racontant sa trouvaille. Cela a vraiment égayé le repas qu’il a partagé ce soir-là avec ses amis et son épouse. Depuis, l’huître a fait authentifier sa perle lisse, large de quelques millimètres et qui, malgré la rareté de la découverte, aurait une valeur négligeable. Il s’en fiche : il envisagerait désormais de transformer la perle en bijou. Un geste sentimental qu’il pense offrir à son épouse.

Une rareté parmi les huîtres comestibles

La perle que l’on retrouve parfois dans les huîtres est une concrétion naturelle de nature calcaire, généralement blanche, réalisée autour d’un corps étranger incrusté à l’intérieur du mollusque. Rare et de peu de valeur chez l’huître comestible, la perle est plus fréquente, plus grosse et plus belle chez l’huître perlière, cultivée dans les mers plus tempérées du golfe Persique ou du Pacifique. Ces perles peuvent également varier en couleur, allant d’une teinte bronzée, verdâtre, moirée ou flamboyante. Selon les conclusions d’une étude présentée en 2021 par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), la couleur des perles serait influencée notamment par la profondeur à laquelle les huîtres sont élevées en mer.