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Des solutions technologiques au service du citoyen (DGSN) – mafrique

Au Maroc, les équipes techniques de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) ont poursuivi, en 2024, la modernisation et l’amélioration de plusieurs applications informatiques dédiées à la sécurité citoyenne, dont l’impact s’avère bénéfique sur l’action de sécurité.

Il ressort du rapport 2024 de la DGSN que les équipes techniques ont procédé à la modernisation et à la mise à niveau d’un ensemble de systèmes informatisés destinés au service de la sécurité et des citoyens, en l’intégrant au système informatisé de gestion des circonscriptions de Police (GESTARR), un système de gestion des crimes et délits au niveau de ces entités locales et la digitalisation des procédures établies afin d’assurer un traitement optimal des dossiers judiciaires. Il s’agit d’une plateforme permettant le suivi du traitement des dossiers à partir des données fournies par GESTARR, jusqu’à leur soumission aux autorités judiciaires compétentes, y compris les mesures d’investigation et d’investigation.

La DGSN précise que ce système est actuellement utilisé dans les préfectures de police de Kénitra, Tanger, Settat, Marrakech et Meknès, ainsi qu’à la sécurité régionale de Ouarzazate, Errachidia, Taza, El Hoceima et à la sécurité provinciale de Salé, Safi. , El Jadida, en vue de sa généralisation à l’échelle nationale.

Dans ce contexte, les services techniques de la DGSN ont contribué au développement d’une série d’applications et de solutions informatiques permettant aux policiers de mieux remplir leurs missions. À cet égard, un système informatique indépendant a été développé permettant aux services d’identification judiciaire de concevoir et d’exploiter une base de données nationale intégrée de croquis de suspects, avec caractéristiques à l’appui. physique et identitaire.

Cette application, associée à une solution spécifique d’intelligence artificielle, permet aux services de la Police Judiciaire en charge des enquêtes criminelles d’identifier les suspects de manière rapide et précise, note la DGSN, ajoutant que son utilisation est actuellement en phase d’expérimentation à la préfecture de police de Casablanca et Agadir, en vue de sa généralisation dans un futur proche.

Conformément aux normes internationales requises pour l’obtention de la certification ISO 17025 par le Laboratoire National de Police Scientifique et Technique, pour l’ensemble de ses activités, les équipes informatiques de la DGSN ont doté ce Laboratoire d’une série de solutions numériques innovantes, permettent un suivi précis des le traitement des preuves médico-légales, depuis sa réception, son analyse jusqu’à la réalisation des expertises et la soumission des résultats aux autorités compétentes, selon un processus entièrement numérisé et respectant les normes techniques et les exigences de déontologie professionnelle relatives à la conservation de preuve.

Par ailleurs, afin de garantir l’efficacité des interventions policières sur la voie publique et de renforcer les mécanismes de contrôle des patrouilles de police, les services de la DGSN ont poursuivi, en 2024, la généralisation d’un système intégré de vidéoprotection urbaine. Ce système s’appuie sur des réseaux publics de caméras de surveillance couvrant les grandes zones urbaines de Casablanca, Marrakech, Fès, Meknès, Agadir, Rabat, Tétouan, Safi et Oujda.

Ce système, mis en place et exploité dans le cadre de partenariats avec les autorités locales compétentes, est renforcé sur le terrain par un système composé de plus de 4 300 caméras portées par les policiers et par un système de caméras embarquées dans les véhicules. de police, le tout connecté à des salles de commandement et de coordination de nouvelle génération, afin de garantir la rapidité et l’efficacité des interventions sur la voie publique.

Les services de la DGSN accompagnent actuellement ce système de vidéoprotection en adoptant des mécanismes de surveillance par drones. A cet effet, 26 systèmes intégrés de ce type de drones ont été acquis, dédiés à la lutte contre les réseaux liés à l’immigration irrégulière, à la traite des êtres humains et au trafic de drogue au niveau régional. frontières. Ce système permet également de gérer les grandes opérations policières et les événements sportifs prévus dans notre pays dans les années à venir. Plusieurs policiers ont été formés à l’utilisation de ces équipements techniques et à l’utilisation des données qu’ils génèrent dans le cadre des opérations de police.

Dans le cadre d’un plan stratégique visant à intégrer l’intelligence artificielle dans ses activités, la DGSN a continué à tester la deuxième génération d’un nouveau système d’exploitation de réseaux de caméras de surveillance urbaine et de caméras portées, en vue de la lecture automatique des plaques d’immatriculation sur les routes urbaines. Ce projet, arrivé à un stade avancé aux commissariats de police de Casablanca et d’Agadir, a permis cette année d’identifier 246 véhicules déclarés perdus ou volés, ainsi que 410 véhicules dont les propriétaires font l’objet de mises en demeure. recherche nationale de soupçons d’implication dans divers crimes.

Toujours en termes d’utilisation des nouvelles technologies de communication au service des citoyens, l’exploitation de la plateforme sociale « Facebook » pour la diffusion et la généralisation des avis de recherche d’enfants disparus, objet de recherches pour les intérêts familiaux, a donné une forte impulsion à le dispositif « Tifli Moukhtafi » (Mon enfant a disparu), lié aux commissariats de police au niveau national. Ce système a permis, au cours de cette année, d’identifier la localisation de 59 mineurs déclarés disparus dans des circonstances suspectes.

(Avec CARTE)

 
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