Le premier secrétaire d’État Olivier Faure s’est indigné d’un gouvernement qu’il qualifie d’« extrême droite », malgré la présence de trois personnalités se réclamant de gauche.
Deux dirigeants politiques expérimentés, deux lectures contradictoires de la situation. L’un d’entre eux, Jean-Luc Mélenchon, prédit la chute du gouvernement de François Bayrou « probablement le 16 Janvier » . C’est-à-dire le jour où la motion de censure qui sera déposée par les députés de son parti devrait être soumise au vote de l’Assemblée nationale, comme l’a déjà annoncé la présidente du groupe, Mathilde Panot. L’autre, François Bayrou lui-même, se disait « persuadé » que cette motion de censure ne sera pas votée à la majorité absolue des députés et donc que son nouveau gouvernement tiendra le coup dans le temps.
Lequel des deux dirigeants de gauche et du centre, fins connaisseurs des ressorts de la vie publique, aura raison sur l’autre ? L’instabilité politique appelle à la prudence, mais l’une des clés réside sans doute dans les 66 députés socialistes. S’il ne vote pas la motion de censure à la mi-janvier, le gouvernement Bayrou est…
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