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ces animaux qui ont fait de nous des chèvres en 2024


Alain Dieryck, originaire de Saint-Vaize, près de Saintes, est atteint d’un cancer. « Sud Ouest » l’a aidé à trouver une famille d’accueil pour son cocker Bouboule.

Anne Lacaud / Sud Ouest

L’histoire de Bouboule, ce cocker de 10 mois, a déchaîné les passions fin 2024. Alain Dieryck, 76 ans, vit à Saint-Vaize, près de Saintes. Heureux propriétaire de son cocker depuis mars dernier, le septuagénaire a appris qu’il était atteint d’un cancer deux mois plus tard… Une bouleversante nouvelle qui l’a contraint à prendre une décision difficile : trouver une famille d’accueil pour Bouboule. Dans une impasse, il prend son téléphone pour contacter l’agence « Sud Ouest » de Saintes, avec une demande inhabituelle.

Mercredi 27 novembre, l’article relayant son appel est paru sur sudouest.fr. En l’espace de 48 heures, Alain Dieryck a reçu plus de 70 appels et SMS venus de toute la . « J’ai même reçu un appel de Belgique », raconte-t-il en nous informant qu’il avait trouvé à ses yeux les personnes idéales pour accueillir Bouboule chez eux. Il s’agit de Théo Ducept et de sa compagne Elisa, qui habitent à Lagord, près de La Rochelle. “Le jeune homme a grandi avec des cockers, j’ai tout de suite senti sa motivation dans sa voix”, a-t-il confié “soulagé”.

L’incroyable spectacle des dauphins sur le port de La Rochelle


Le spectacle des dauphins a ravi les Rochelais… Ils ont fini par reprendre le large seuls et sans incident.

Romuald Augé / South West

La saga a duré deux jours et a attiré de nombreux curieux sur le port de La Rochelle. Mardi 25 juin, trois dauphins communs ont réussi à pénétrer brutalement dans le bassin des Chalutiers. Les mammifères ont profité de l’ouverture des portes à marée haute et ont réussi à pénétrer dans l’écluse. L’observatoire Pélagis et la capitainerie tentèrent de les éloigner, en vain. Plusieurs plaisanciers ont eu la chance de les observer d’abord lors de la soirée à la poursuite des mulets. Même si plusieurs solutions ont été envisagées pour les faire sortir afin qu’ils ne perturbent pas les activités portuaires, le trio de mammifères a fini par quitter le bassin dans la soirée du jeudi 27 juin, sans nécessiter d’intervention humaine. Durant leur parade de deux jours, les dauphins ont attiré un grand nombre de badauds autour du bassin. La foule est restée compacte tout au long de la journée, s’extase à chaque saut de l’un des trois mammifères. Les spectateurs amoureux auraient aimé que cette escapade soit éternelle.

Au zoo de La Palmyre, la naissance de deux loutres géantes


Les deux loutres au zoo de Palmyre avec leur mère.

Florence Perroux / La Palmyre Zoo

Le carnet rose du zoo de La Palmyre s’est enrichi, en février 2024, de Tayel et Uma, deux petites femelles de l’espèce des loutres géantes libérées du ventre de Gata, leur mère. Une très bonne nouvelle pour le parc qui a récemment accueilli l’espèce et pour le programme d’élevage européen qui regroupe actuellement 73 individus répartis dans 24 institutions.

Ce type de naissance est en effet très rare dans un zoo, ces animaux étant particulièrement sensibles au dérangement lorsqu’ils élèvent leurs petits. Les allées et venues se sont donc limitées aux seuls soignants du secteur et à des intervalles extrêmement courts durant les premières semaines.

« Le comportement des deux adultes avec leurs petits a pu être suivi dès le premier jour de naissance grâce à des caméras installées dans les nichoirs faisant office de terriers. Vers l’âge de deux mois, les parents ont commencé à transporter régulièrement les loutres hors des terriers jusqu’à la piscine couverte pour qu’elles se familiarisent avec l’eau et apprennent à nager », précise le parc animalier.

Les écrevisses causent le malheur dans les cours d’eau


Au printemps, les écrevisses prolifèrent dans la Charente et dans d’autres rivières.

Philippe Ménard / South West


C’est parce qu’elle mordrait, la vilaine.

Philippe Ménard / South West

Imaginez : vous roulez tranquillement à vélo le long des berges de la Charente, et en gifle, vous écrasez une écrevisse de Louisiane. Au printemps, les espèces envahissantes ont tellement saturé la rivière qu’elles ont été vues traverser les routes pour coloniser d’autres plans d’eau. « Il n’y a pas eu d’hiver, avec moins de dix jours de gel. Les températures assez favorables ont permis de sortir les écrevisses plus tôt que d’habitude. Et ils se reproduisent plusieurs fois par an », analyse Yann Davitoglu, chef de projet poissons migrateurs et milieux aquatiques à l’EPTB Charente (établissement public territorial de bassin).

Cela a fait le bonheur des loutres, des hérons et des cigognes, qui s’en régalent. De quelques promeneurs aussi qui n’avaient qu’à se pencher pour réaliser une fricassée. Encore moins des berges, minées de l’intérieur, et des autres espèces, qui se faisaient picorer par cette créature vorace. Lorsqu’il n’en reste plus qu’elles, les écrevisses se mangent entre elles. La population chute, jusqu’à la prochaine invasion…

La petite outarde picore les bassins


L’outarde naine, une espèce restreinte aux grandes plaines du centre ouest.

LPO

Plus forte que des milliers de black blocs bien décidés à en découdre avec la police, la petite outarde ! C’est bien cet oiseau, et non les violents affrontements de 2022 et 2023, qui ont permis aux militants écologistes de gagner, le 18 décembre, une bataille judiciaire contre le « mégabassin » de Sainte-Soline et trois autres des 16 réserves du bassin. de la Sèvre Niortaise et Mignon. La justice a estimé que leur implantation dans « l’une des dernières zones propices à la reproduction de l’outarde » nuirait à la conservation de l’espèce. Car les grandes plaines cultivées du Poitou-Charentes sont parmi les derniers territoires où survit Tetrax Tetrax, avec son collier noir et blanc (pour les mâles) et son plumage brun. Espèce protégée, migratrice dans le centre-ouest de la France, l’outarde est en voie d’extinction. Ses effectifs sont passés de 6 800 à 400 mâles chanteurs entre 1978 et 2000, soit une réduction de 94 % de la population en 22 ans (LPO).

Boris Pierre recherche toujours ses six perroquets disparus


Boris Pierre chouchoute les trois perroquets qui lui restent et les deux jeunes qu’on lui a donnés, en espérant le retour de Marcelle et de ses cinq enfants.

Jean-Christophe Sounalet / Sud Ouest

 
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