Vous êtes devenu conseiller immobilier pour Espaces Atypiques cet été. Quelle est cette agence et pourquoi avez-vous commencé ?
Simon Jouanno : J’ai étudié l’urbanisme mais l’immobilier m’a toujours intéressé. J’ai effectué des stages dans une agence immobilière et chez un marchand de biens. Et puis je suis allé jouer au bagad de Lann-Bihoué pendant deux ans. Cette pause m’a fait réfléchir : je ne me voyais pas assise à un bureau toute la journée, j’avais besoin d’être stimulée, notamment en étant indépendante. J’ai frappé à la porte des Espaces Atypiques, un réseau national d’agences qui existe depuis 2008. L’agence du Morbihan est située à Vannes. Pour eux, Lorient, c’était loin. Je suis donc rattaché à cette agence mais à mon propre compte. Je couvre le territoire de Lorient, Ploemeur, Hennebont, Caudan, Quéven et la rive gauche.
Vous vous spécialisez donc dans la vente de biens « atypiques ». Mais qu’est-ce qu’un bien atypique ?
Il peut s’agir d’une maison qui, de par son architecture, se démarque : des quartiers où se trouvent des maisons de banlieue classiques et non loin, une maison d’architecte. Cela peut aussi être un loft en centre-ville, une grande rénovation d’une maison en pierre à l’intérieur des terres, une maison avec un blockhaus dans le jardin comme on en trouve sur la côte, un phare, un manoir…
Le pays de Lorient est-il une terre de biens extraordinaires ?
Lorsque vous passez votre temps sur le terrain, vous réalisez à quel point il existe de formidables atouts dans la région. On explore les centres-villes à vélo, à pied, on a le temps de les regarder mais parfois, en périphérie des centres-villes, on trouve des immeubles néo-bretons très bien rénovés, avec des extensions très modernes par exemple.
Qui attirent ces maisons ?
Les clients qui recherchent ces biens sont souvent des cadres supérieurs, des professions libérales, du domaine médical, des ingénieurs, des chefs d’entreprise et dans un second temps, des retraités.
Comment se sont passés vos débuts ?
J’ai vendu une propriété. J’en propose sept en ce moment (un mas de 250 m2 à 652 000 € à Quéven ; un autre de 230 m2 avec plus de 7 000 m2 de terrain, au prix de 631 500 € à Languidic ; une maison d’architecte avec piscine, à Ploemeur, à 910 000 € soit encore « un havre de paix » à Kervignac, composé de deux maisons de ; 104 m2 chacun, à 749 500 €, NDLR) et d’autres à venir.
Comme tout agent immobilier, mon objectif est de trouver des biens et d’accompagner au mieux mes clients qui me confient leur logement. C’est une mission lourde mais je veux montrer que c’est possible à 28 ans. Je souhaite également développer les réseaux sociaux. Les biens seront mis en valeur par des photographes professionnels et par les vidéos que j’aime réaliser.
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