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les maraudes se poursuivent place Garibaldi, malgré la pétition des commerçants

Tandis que les commerçants de la place Garibaldi se plaignent des nuisances et de la présence de nombreux sans-abri, les associations continuent de venir en aide à ces derniers, notamment à travers des maraudes.

Malgré les plaintes, les volontaires poursuivent leurs missions. Ce mercredi 18 décembre, une trentaine de commerçants de la place Garibaldi ont adressé une pétition à la mairie de Nice pour se plaindre des nuisances qu’ils subissent au quotidien.

Ces derniers, notamment des restaurateurs, ont dénoncé la « dégradation » de leurs « conditions de vie », à travers des incivilités répétées provoquées par des sans-abri alcooliques localisés près de Mamac, selon eux.

Invité de BFM Nice Côte d’Azur le 19 décembre, Anthony Borré, premier adjoint de la ville, a assuré que la mairie prendrait un arrêté interdisant la vente d’alcool entre 20 heures et 8 heures sur la place Garibaldi. L’élu d’Horizons a toutefois admis que cette solution « ne résoudra pas tout ».

Un nombre croissant de bénéficiaires

De leur côté, les associations continuent de mener des descentes auprès des sans-abri du quartier. Ces actions sont critiquées par plusieurs riverains, convaincus qu’elles inciteraient les sans-abri à rester sur place.

“Dès qu’il y a un problème, dès que quelque chose n’est pas clair… Ça ne peut être que les SDF, car ce sont des gens qui ne peuvent pas se défendre ni intervenir”, déplore Marie-Jo, bénévole au Secours Populaire, auprès de BFM Nice Côte. d’Azur.

Ces dernières semaines, des nuisances ont été particulièrement constatées lors d’une soirée. Mais selon Marie-Jo, qui s’appuie sur le témoignage de « quelqu’un qui habite à Garibaldi », ce n’est pas la faute des SDF.

«Quand on est dehors, on déprime, on panique, on n’est plus nous-mêmes… Les gens viennent nous voler, on se bat (…), ils sont toujours en alerte. Et au final, tu n’es pas bon… », poursuit le bénévole pour expliquer le comportement de certains SDF.

Selon elle, certains d’entre eux ne peuvent pas être relogés, car ils vivent seuls depuis un certain temps et ne parviennent pas à s’intégrer dans une structure d’accueil.

Marie-Jo constate également l’augmentation du nombre de bénéficiaires en maraude. Ce lundi 23 décembre, une quarantaine de personnes ont été secourues par le Secours Populaire.

Alix Carreaux avec Mathias Fleury

 
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