Sans crier ni frapper, le maire de Québec souhaite que le Canada tienne tête à l’administration Trump face aux menaces tarifaires du président élu.
Il rejette immédiatement l’aplaventrisme comme stratégie et exprime sa confiance dans la capacité du pays à défendre ses intérêts.
Par Alexandre Morin
Pour Bruno Marchand, le Canada n’a pas à s’agenouiller devant le président Trump ni à tenter de lui plaire à tout prix. Il est convaincu que le pays dispose de toutes les capacités nécessaires pour négocier sur un pied d’égalité avec son voisin du sud.
«Malheureusement, quelqu’un comme Trump est une manière de négocier d’une autre époque. C’est « je vais t’écraser, je vais jouer à qui écrase l’autre », puis quand il écrase quelqu’un, il n’a plus de respect. Ce n’est pas parce qu’il écrase quelqu’un qu’il arrête», exprime le maire de Québec, illustrant sa position ferme face à Trump, en opposition à celle de l’aplaventrisme.
“C’est un intimidateur, ce type, on ne se laisse pas intimider.”
Bruno Marchand à propos du président Donald J. Trump
Pas inquiet pour le Québec
Bien qu’il reconnaisse que des tarifs américains dépassant 10 % pourraient nuire gravement à plusieurs entreprises de la région, Bruno Marchand se dit confiant que l’économie du Québec demeurera solide même advenant une telle imposition.
Pour le maire, les investissements publics dans des projets comme le pont de l’île, le tramway et le garage Newton sont bénéfiques pour l’économie locale. Ils créent des emplois dans la région et renforcent la résilience économique de la ville face aux potentielles sanctions douanières américaines.
“Nous espérons que le Canada fera son travail et veillera à ce qu’il n’y ait pas de droits de douane.”
Bruno Marchand, maire de Québec
Québec : ville d’entrepreneuriat
Pour défendre l’économie québécoise face à la menace tarifaire de l’administration Trump, Bruno Marchand estime qu’il est essentiel de soutenir les entreprises locales et de renforcer les relations bilatérales, comme il compte le faire avec San Antonio, après l’avoir déjà fait avec Boston et New York. York.
Il souhaite également continuer à développer un tissu entrepreneurial solide au Québec, capable de protéger les entreprises des chocs extérieurs.
«Nous voulons des gens entrepreneuriaux, de l’idée à la vente, de la recherche à la conception, mais aussi de toutes les phases d’une entreprise», explique le maire, illustrant son ambition de faire de Québec la ville la plus entrepreneuriale au Canada.
Les vœux du maire en 2025
Bruno Marchand compte profiter du temps des Fêtes pour se reposer et revenir plus énergique que jamais pour la nouvelle année.
« Je suis déjà en forme, mon équipe doit déjà avoir peur. Quand je reviendrai, je serai en feu.
Bruno Marchand, maire de Québec
Pour Québec et ses citoyens, le maire souhaite maintenir et renforcer ce qui, selon lui, distingue la ville : la conviction que rien n’est impossible.
“Je nous souhaite cet enthousiasme collectif qui nous caractérise, qui nous donne l’impression qu’il n’y a rien qui nous soit impossible”, exprime-t-il pour 2025. “Quand nous nous réunissons, il n’y a pas de mur assez haut pour nous empêcher de passer », conclut-il.
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