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Samuel Hartman, le body-builder de Limoges, roi à Boston

Moins de dix jours après être sorti du podium avec la médaille d’or, Samuel Hartman retrouve son club, l’Iron Gym de Limoges. Avec 8 kg de plus, des souvenirs pour la vie et beaucoup d’ambition pour la suite de sa carrière de bodybuilder.

Quel est votre souvenir le plus fort de ce titre de champion du monde ?

Quand le résultat a été annoncé, je me suis dit : “Ça y est, je l’ai fait.” Ensuite, j’ai vu ma famille et ma copine, Tiffany courir vers moi et se jeter dans mes bras sur la scène avec le drapeau français. Je n’ai pas pu retenir mes larmes, j’ai craqué.

Vous avez commencé vendredi par la pesée, comment ça s’est passé ?

J’étais à 83 kg et je me retrouvais dans la catégorie des poids lourds. Au plus haut, dans ma préparation, je suis monté à 98 kg. Le plus bas à 81,3 kg. Il y a quelques jours, j’avais recommencé à manger pour retrouver la forme et ne pas être trop « plate ».

“C’était aussi sa victoire”

La compétition a eu lieu dimanche ?

Oui et nous étions douze concurrents en lice, dont le président de la WNBF qui m’avait dit il y a quelques années que j’avais le potentiel pour gagner un jour.

Comment ça s’est passé ?

Nous avons commencé par le test de comparaison. Nous étions 12 sur scène, six devant et six derrière, en alternance. Et là, ça dure 40 minutes, c’est très long. Je me suis rendu compte que je restais beaucoup sur le devant de la scène et c’est souvent bon signe. Nous sommes ensuite allés dans les coulisses pour attendre le résultat.

Comment se passe cette attente ?

Autant quand on est sur scène, on est dans notre bulle, là, alors, on se regarde, on se jauge, il y a un peu de tension. Je savais que j’avais de bonnes chances d’être dans le top 5 et effectivement je l’étais.

Reste-t-il encore un test ?

 
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