Par
Lou Van Cauvenberghe
Publié le
23 décembre 2024 à 14h40
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Sweat-shirt blanc et jean foncé, il se tient au bar, les mains derrière le dos.
Un homme de 34 ansrépondre aux faits de violence avec arme, menaces et dommage.
However, at the La Roche-sur-Yon court, Jeudi 19 décembre 2024, en début d’après-midi, l’ambiance est plutôt calme.
Le prévenu parle clairement. Juste derrière lui, le victime rester séancesans une once d’animosité visible.
J’ai dû payer
Tout a commencé d’un litige commercial entre une société de location de matériel de chantier et un de ses clients.
Les faits remontent à la fin août 2024 à La Roche-sur-Yon.
Le défendeur est auto-entrepreneur dans le bâtiment.
Pour réaliser des travaux pour ses clients, il avait l’habitude de louer de équipement professionnel aux affaires de la victime.
Leur relation commerciale se passait bien, jusqu’au jour où il a fallu payer le matériel loué.
» dit le prévenu. «J’ai loué du matériel de construction à ce monsieur. Il m’a demandé 4 000 euros pour clôturer ses comptes. J’ai essayé de m’arranger avec lui parce que je n’avais pas cette somme d’argent à payer instantanément. »
Ne voyant pas l’argent sur son compte, le société de location, désillusionné et colère, est rendu ssur le chantier de son locataire, pour le récupérer son équipement.
« Il n’était pas question pour le locataire de continuer à utiliser du matériel non payé », plaide l’avocat de la victime.
“Je me suis fait passer pour un imbécile”
Un geste qui ne profite pas à l’auto-entrepreneur malgré l’accumulation de dettes impayées.
Ce qui m’a énervé, c’est qu’il s’est rendu chez ma cliente pour régler son différend avec moi et récupérer ses outils. Je me suis fait passer pour un imbécile auprès de mon client.
Si c’était resté là…
15 jours plus tard, tandis que l’indépendant passe (par hasard) devant l’entreprise de son ancien loueur, un colère noire monte en lui.
Soudain, « sans réfléchir », il prend un tourner 360° et sombre avec sa voiture dans l’enceinte de la société porter un coup face au gérant de la société de location. Enragé d’avoir manqué de professionnalisme devant son client, il descendit de son véhicule, insulte le patron avant menacer pour incendier son entreprise. L’homme, choqué par ce qui se passait, essaya tant bien que mal de protégez-vous.
Puis le fou est remonté dans sa voiture, engrangé plusieurs manœuvres verser faire croire à sa victime qu’il allait l’écraser.
Action que le prévenu nie devant le juge : « Si j’avais vraiment voulu l’écraser, je l’aurais fait. Mais ce n’était pas le cas. »
Plusieurs témoins ayant assisté à la scène corroborent l’accusation de violences avec arme,l’arme étant sa voiture.
« Mauvaise passe »
Ce « jeu du chat et de la souris » a duré une dizaine de minutes, jusqu’à ce que le chef d’entreprise, paralysé, parvient à se réfugier au commissariat. Pendant ce temps, le prévenu sans relâche sur le voiture de sa victime à coups barre de fer. Le président du tribunal interpelle le prévenu :
« Monsieur, si tous les membres de la société résolvaient le moindre conflit par une telle violence, nous ne nous en sortirions pas. »
Le prévenu, inconnu de la services de police pour actes de violence, justifie par une « mauvaise passe ».
Oui, oui dialogue, aujourd’hui c’est cassé entre les deux hommes qui entretenaient autrefois une relation professionnelle, les violences ont également disparu.
Dans le plus grand calme, devant le président du tribunal, l’accusé assume l’essentiel des faits qui lui sont reprochés.
Il admet qu’il n’a pas ne pouvait pas contrôler sa colère. Il parvient même à excuse.
«Je regrette vraiment ce que j’ai fait. Ce n’est pas mon habitude. »
Un euro symbolique
Pour l’avocat de la partie civile, les violences proviennent d’« une contrariété du prévenu ».
La violence qui a conduit à séquelles physiques et psychologique sur son client.
« Pendant deux mois, il a vécu sous les radars. Il avait peur.
En cela, elle exige le remboursement de tous factures impayées, d’un montant de 34 000 euros avec pénalités de retard, 900 euros en raison des 8 jours d’ITT de son client en raison de ses blessures, et un euro symbolique pour la dégradation de l’image : « Dans le Yonnais, tout le monde est au courant de ce qui s’est passé. »
Le procureur, de son côté, qualifie les faits de « lamentables » et exige cinq mois de prison peut être organisé sous forme de bracelet électronique, et l’interdiction de contacter la victime et de se présenter dans les locaux de son entreprise. Ainsi que 300 euros pour le violences criminelles.
Les délibérations seront prononcées le 9 janvier à 13h45
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