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à Nice, Antibes, Cannes ou Saint-Raphaël, les images fortes de cette journée d’hommage aux victimes du cyclone Chido

Huit jours après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte, la observe ce lundi 23 décembre une journée de deuil national. Plusieurs cérémonies et moments de recueillement ont lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Quelques faits saillants.

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Connaîtra-t-on un jour le bilan humain exact du passage du cyclone Chido sur Mayotte ? ? Huit jours après la catastrophe, les chiffres, encore provisoires, font état de 35 morts et 2 500 blessés. Il s’agit du cyclone le plus dévastateur sur l’archipel depuis 90 ans.

Ce lundi, sur décision du président de la République, tous les drapeaux tricolores du pays ont été mis en berne en fin de matinée et les Français ont été invités à la réflexion lors d’une minute de silence.

Cette journée de deuil national a donné lieu dans de nombreuses communes de Provence-Alpes-Côte d’Azur à des cérémonies officielles et des temps de recueillement.

A Nice, l’ensemble du conseil municipal s’est réuni à 11 heures dans la cour de l’Hôtel de Ville avec des représentants de la communauté mahoraise.

A Cannes ou à Saint-Raphaël, une cérémonie était prévue au même moment au pied du monument aux morts devant l’Hôtel de Ville.

Ce temps d’hommage a été observé par toutes les communes, qui ont mis en berne leur drapeau tricolore :

Les Français résidant à Monaco ont également été appelés par leur ambassade à respecter cette journée de deuil national :

Huit jours après la catastrophe, l’appel aux dons pour venir en aide aux sinistrés se poursuit.

Depuis le début de la Ve République en 1958, les jours de deuil national sont très rares, il n’y en a eu qu’une dizaine. D’abord réservé à la mort des présidents de la République, le deuil national a ensuite été décidé à plusieurs reprises pour les victimes des attentats terroristes. En 2016, un deuil national exceptionnel de trois jours avait été décrété au lendemain de l’attentat du 14 juillet à Nice. Ce lundi 23 décembre, c’est la première fois, sous la Ve République, que cette mesure est prise pour honorer les victimes d’une catastrophe climatique.

 
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