Par
Laurent REBOURS
Publié le
23 décembre 2024 à 7h38
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Le tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de rejeter la demande d’un technicien en pharmacie du centre hospitalier de Chartres (Eure-et-Loir).
Ce dernier la voulait en fait cures thermales continuer à être soutenu par son employeur après son accident du travail.
Un accident du travail il y a 20 ans nécessitant des soins à vie
Le 2 novembre 2021le directeur du centre hospitalier de Chartres avait en effet refusé de prendre en charge la « cure thermale » de Mme XXX pour l’année 2022, une cure qui visait à traite ta douleur lié à cet accident il y a vingt ans et qui avait été reconnu » attribuable au service » par son employeur.
La femme, aujourd’hui âgée de 55 ans, souffre néanmoins d’une « lombalgie (…) qui dépasse le cadre d’un simple mal de dos » et qui « nécessite des soins tout au long de la vie», a répété son avocat devant le tribunal administratif d’Orléans. Cela lui a valu des « hospitalisations », des « traitements médicamenteux » et des « soins réguliers ».
Le centre hospitalier de Chartres lui avait également accordé des arrêts de travail « pour effectuer un traitement thermique » » entre 2004 et 2021. Devant le refus de ce dernier de continuer à payer ces cures thermales, le salarié a donc saisi la justice. Elle a en outre demandé 2.500 euros pour couvrir ses frais de justice.
« Efficacité thérapeutique prouvée »
L’efficacité des cures thermales a été démontrée et (…) les séjours de rééducation en centres thermaux constituent des actions préventives lui permettant d’échapper aux grosses opérations de la colonne vertébrale.
« Elle a pu reprendre son travail à temps partiel depuis 2005 sans rechute, même si elle souffre de invalidité permanente partielle de 15%. »
Efficacité des guérisons « remise en question par l’expert du centre hospitalier »
Mais “l’efficacité des cures thermales annuelles sur les lombalgies chroniques est (…) remise en cause par l’expert médical contacté par le centre hospitalier”, commence par objecter le tribunal administratif d’Orléans dans une décision du 24 octobre 2024 qui vient de été rendu public.
Le médecin en question conseille plutôt « renforcement musculaire quotidien après une période d’éducation thérapeutique auprès d’un kinésithérapeute.
Par ailleurs, « les évaluations médicales produites à l’instance (…) se limitent à mentionner, pour certains, un effet « jugé bénéfique permettant apparemment des économies sur le coût du traitement ». consommation de drogue et des arrêts de travail», ont relevé les juges d’Orléans.
« Il ne ressort d’aucune pièce du dossier que l’absence de traitement thermique (…) aurait pour conséquence de rendre impossible à l’intéressé l’exercice de ses fonctions. »
MJ (PressPepper pour l’actualité de Chartres)
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