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« Restons ensemble et croyons-y »

jeIl fallait que ça sorte, semble-t-il. Gaëtan Clerc n’a pas aimé l’arbitrage d’Antarès, samedi 21 décembre, marques rouges sur les bras en guise de preuve en conférence de presse. « Je dois quand même dire que j’ai l’impression que nous n’avons pas été respectés par le corps arbitral. Je les aime bien mais on s’est fait éliminer, on est rayé partout… On a un peu un sentiment d’injustice dans ce match. Quitte à le perdre, nous aurions aimé être respectés. Ce n’est pas normal, je pense. » Parenthèse de coup de sifflet évacué, le capitaine rochelais sait compter et sait que cela se traduit par 12 défaites en 13 journées, suite à celle du Mans (81-71).

Avec un sentiment identique qui vous envahit souvent, teinté de paradoxe malgré un objectif commun. Comme un robot désordonné qui se répète encore et encore. Quiconque suit attentivement la saison du Stade dans Betclic Élite est parfois blasé, (presque) toujours amer ; « en même - », trois mots de marque, volent de - à autre quelques notes de « feel good ». De « on ne sait jamais », de « on n’est qu’en décembre », de « quand même, leur début de match a été génial ».

Une sorte d’ambiguïté qui donne de l’espoir, un peu de chance. Posons les bases : le sport de haut niveau et son élitisme n’acceptent pas la satisfaction de la défaite. Incohérent, inconcevable. Mais les deux derniers des Jaune et Noir (Strasbourg, 71-78) affirment être toujours là. Alors, des raisons d’y croire ?

1 Non, ça sent le sapin, pas le sapin de Noël

Le match aller est presque terminé et La Rochelle n’a donc gagné qu’une seule fois. Sachant qu’il reste l’Asvel chez lui et Chalon à Chalon, un Elan transfiguré depuis qu’Elric Delord en a pris les commandes. Surtout, le CRU a un problème permanent avec la gestion des - hauts-bas, celui des moments clés. Lorsqu’il rate le coup à réaliser, l’adversaire utilise le tir en massue, voire le tir en échafaudage. Autre problème, les courses du rival, par exemple pour revenir dans le match (de 7-23 à 35-30, samedi). «On les a remis dans le match qu’ils veulent», regrettait Julien Cortey après Le Mans à l’évocation du deuxième quart--. « On tire vite, on passe moins le ballon, on joue au pick and roll mais on ne bouge plus derrière les picks. Donc on fait des tirs un peu rapides, un peu forcés, ils prennent des rebonds, se nourrissent de ça, ils courent et on fait deux ou trois erreurs défensives à cause d’oublis. » Il y a un moment rédhibitoire où LR et ses rotations sont débordés. Inquiétant car c’est récurrent.

2 Oui, 2 succès en retard, 18 jours, j’espère

Sans Sam Sessoms (pied) et Jakub Niziol (cuisse), la mission commando en jaune et noir aurait pu fonctionner. Le meilleur est palpable, visible. À un moment ou à un autre, ça passera, ça sera payant. Gaëtan Clerc : « Les deux derniers matches ont apporté quelque chose. Tout le monde était dans les bonnes affaires. » Tactiquement, c’était aussi intéressant. Entraîneur Cortey à propos du rebond : « Nous voulions les placer sur un demi-terrain et contrôler le rebond défensif ; ils marquent 5 points sur la contre-attaque et prennent 6 rebonds. Bien sûr, ce n’est pas une victoire, et nous en avons un besoin crucial et vital. Mais nous nous sommes battus. Nous gardons cela à l’esprit. Il faut rester soudés et y croire, et ce genre de performance nous aide. » Une nouvelle position US 4 devrait bientôt aider aussi, Ryan Hawkins ne faisant pas l’affaire. Et Le Portel (15e, barragiste en cours) n’est plus que 2 succès de plus à 18 journées de la fin. Des choses vont arriver. En attendant, vacances pour le néo-centurion Jérôme Sanchez et ses coéquipiers. Reprise dimanche 29 décembre.

Au terme d’une fin un peu folle, marquée par 3 points partout, les Espoirs de La Rochelle (14ème, 2v-11d) se sont inclinés au Mans 78 à 73 en lever de rideau chez les pros. Ils rejoueront en 2025, samedi 11 janvier (17h), à Chalon.

 
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