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Les nouveaux Vannais, Amandine et Vincent, heureux de vivre dans « une ville à taille humaine »

Ils hésitaient entre Vannes, Saint-Malo et La Rochelle, avec un peu plus loin en tête une vague tentation pour Toulouse ou Bordeaux. Mais c’est Vannes qui a gagné. Pour Toulouse ou Bordeaux, ça a mal commencé car Vincent Cailliau et Amandine André ont quitté Nantes, parce qu’ils trouvaient qu’il y avait maintenant trop de monde et que la mentalité là-bas devenait parisienne « avec des gens qui n’ont pas l’air ». dans les transports en commun et ne vous parlez pas. Vincent Cailliau, 32 ans, est psychologue clinicien. Il met progressivement fin au suivi de ses patients à Nantes et recherche actuellement un local pour installer son cabinet. « J’en ai repéré deux que je n’ai pas encore visités. J’espère démarrer mon activité en janvier. Amandine André, sa compagne depuis trois ans, est data analyst chez Saur, dans le quartier de Laroiseau. « Nous voulions venir dans une ville à échelle plus humaine », souligne cette jeune femme de 34 ans.

«C’est une ville chaleureuse»

Le couple a emménagé dans un appartement en octobre 2024, près du boulevard de la Paix. « Un T3 de 73 m² à 1 000 € tout compris. Ce n’est pas bon marché en fait. Les prix sont proches de ceux de Nantes où nous avions un appartement de 40 m² pour 720 €. Là, nous cherchions quelque chose de plus grand. Mais entre la galère pour trouver un appartement et le fait qu’on ne se sentait plus très bien en ville, on a fait le choix de tout quitter.

J’ai été choqué, positivement choqué, lorsque des jeunes nous ont accueillis place de la Libération. Ce sont des petites choses comme ça qu’on recherche ici, de la politesse, un certain rapport aux autres.

Originaire de région parisienne, Amandine a vécu sept ans à Vannes avant de rejoindre Nantes après avoir perdu son emploi. « Je trouve que l’offre culturelle a beaucoup progressé à Vannes en dix ans », dit-elle avec le recul. Avec le recul, Vincent n’en a pas, même s’il est natif de Nantes, même si sa famille possédait une maison à Saint-Vincent sur Oust, Vannes qu’il ne connaissait pas. Son nouveau regard est plutôt positif. « J’aime les petites rues intra-muros, de style médiéval. C’est une ville chaleureuse. Nous aurons moins d’offre culturelle qu’à Nantes, c’est certain, mais cela sera contrebalancé par le cadre de vie. Le Morbihan est très agréable.

Le couple s’installe dans un appartement de 73 m² donnant sur le boulevard de la Paix. Les prix de l’immobilier semblent comparables à ceux de Nantes, d’où ils sont originaires. (Le Télégramme/Loïc Berthy)

Manque de diversité culturelle

Amoureux de techno, le psychologue craint de ne pas réussir à Vannes dans ce domaine. “A part le Brief et l’Echonova de - en -, il n’y a pas grand chose.”

Le psychologue revient sur l’approche plus sympathique qu’auraient les habitants de Vannes. « J’ai été choqué, positivement choqué, lorsque des jeunes nous ont accueillis place de la Libération. Ce sont des petites choses comme ça qu’on recherche ici, de la politesse, un certain rapport aux autres. En revanche, le trentenaire perçoit un manque de diversité culturelle dans la ville de Vannes. « Pour être honnête, au centre, tout le monde est un peu blanc. A Nantes, la population est beaucoup plus mixte. C’est un point négatif, car cela apporte beaucoup de diversité.

Le réseau de bus défaillant

Amandine André et Vincent Cailliau disposent d’une voiture qu’ils prennent chacun un jour sur deux. « Je dois quitter le travail à 17h30, sinon ça coince », remarque la jeune femme. Mais elle préfère quand même la voiture au bus. « La semaine dernière, il m’a fallu une heure et quart pour rentrer en bus. Et ils sont souvent en retard, je trouve. Vincent trouve qu’il y a un manque de transports en commun le soir. « Je ne sais pas comment les gens qui n’ont pas de voiture font pour boire un verre en centre-ville le soir. A Nantes, il y a des transports jusqu’à 2 heures du matin.

 
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