Si le MHR a gagné samedi soir, il le doit en grande partie à l’énorme prestation de sa mêlée fermée. Dans la lignée de ce qu’elle fait depuis plusieurs semaines.
Après la rencontre, au moment d’évoquer avec Léo Coly la nouvelle performance capitale de la mêlée fermée de Montpellier, ce dernier en a ri : « A chaque fois, je me dis qu’il y a une chance sur deux de récupérer un penalty ! Samedi, les huit premiers du MHR ont effectivement encore récolté beaucoup dans ce secteur, leur permettant d’investir souvent le camp adverse. A vrai dire, les Héraultais dominent le bras de fer depuis de nombreuses semaines. Un véritable gage de sécurité, sur lequel s’appuyer pour favoriser les progrès souhaités. “Nous avons un très, très gros packs’est réjoui Lenny Nouchi. Surtout, le 5 devant. Parce que bon, la troisième rangée… Oui, on serre un peu aussi (rire). Mais c’est avant tout notre première ligne qui impressionne.
Même si Didier Bès, entraîneur en charge de ce domaine, a tenu à livrer son analyse : « La mêlée révèle avant tout un esprit. C’est un travail collectif. Il faut savoir que, dans ce secteur, les joueurs de première ligne ne sont rien sans ceux de deuxième et troisième ligne. L’idéal pour un entraîneur, c’est d’arriver à passionner tout le monde dans cet exercice. Je pense que les joueurs prennent actuellement du plaisir. Surtout, quand on en change un, on continue d’être efficace auprès de ceux qui entrent. vers le haut.” C’est précisément le cas.
« Peu importe qui sont les joueurs… »
C’est pourquoi il faut souligner les prestations XXL de Baptiste Erdocio (resté sur le terrain 74 minutes !) et Wilfrid Hounkpatin, mais aussi les entrées remarquées de Lucas Tabarot et Luka Japaridze. Bien placé pour juger, Nouchi a aussi été impressionné par la ressource du MHR depuis quelques - : « Peu importe les joueurs que nous mettons sur le terrain, nous parvenons à dominer l’adversaire en mêlée et cela est assez évident sur les quatre ou cinq derniers matchs. Il faut tirer un grand coup de chapeau à notre première ligne et à nos attaquants en général, que l’introduction soit pour les adversaires ou pour nous, nous avons toujours l’espoir de les mettre en faute. C’est une explosion d’énergie. Le meilleur test ? La série de mêlées du Racing 92 à cinq minutes du terme devant le but héraultais, alors que le MHR était en infériorité numérique… “Quand on est dans nos 5 mètres et qu’on gagne un penalty, même à 7 contre 8, c’est incroyable”» insista le troisième rang. Et Bès reconnaît facilement : « On va dire que la mêlée nous a beaucoup aidé dans ce match. C’était important. Vital, même.
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