Les détaillants font face à la tendance des achats en ligne

Les achats en ligne pour les fêtes de fin d’année continuent de prendre de l’ampleur. Les trois quarts des Français en seraient friands. Les Nantais ne dérogent pas à la règle.

Croisée dans la rue, Isabelle, habitante de la métropole, trouve pratique de prendre le - de dénicher la perle rare après le travail, blottie dans son canapé : J’ai acheté des infusions de Noël pour ma famille à 16 ans €, confie-t-elle. Je suis revenu plusieurs fois sur le site pour comparer les produits, le tout sans faire la queue en magasin. J’ai longtemps cherché une cuillère à pamplemousse dans un magasin alors qu’en ligne, j’avais l’embarras du choix. »

Pour Eric, habitant quartier Doulon, la possibilité de bénéficier de réductions en créant un compte fidélité en trois clics présente un avantage . Je peux également bénéficier de la livraison gratuite en commandant un certain nombre de choses ou d’échantillons à testerdéclare-t-il. Tout cela sans bouger. Je peux trouver des pièces pour ma moto plus rapidement que chez les concessionnaires et souvent à des prix inférieurs. En magasin, les vendeurs sont souvent débordés ou ne donnent pas les conseils que je recherche. Je fais tout depuis mon téléphone en quelques minutes, de la recherche d’informations à la commande finale.

La bataille du pot en terre contre le pot en fer

Acheter en ligne évite de devoir transporter des bagages dans le train ou dans le coffre de la voiture : Je livre directement en région parisienne, où vit une partie de ma famille. Si le cadeau reçu pose problème, il est facile de le renvoyer et plus rapide d’obtenir un remboursement explique Hélène, habitante du centre-ville de Nantes.

Pourtant, rien ne remplace les commerces de proximité : Je ne suis jamais sûr de ma pointure ou de ma taille de pantalonremarque Éric. Je préfère donc éviter internet et aller essayer de toucher le matériel chez les revendeurs. De même, je n’achèterai jamais de voiture depuis mon ordinateur .

Il y a aussi les supporters qui défendent les marques de leur quartier et de leur ville : J’achète mes livres en librairie et fais mes courses dans les épiceries bio » clame Michel, un autre Nantais interrogé.