La campagne que le Centre national de crise lancera l’année prochaine pour préparer la population aux situations d’urgence, voire de guerre, est « prématurée » si l’on n’investit pas d’abord dans la sécurité, a déclaré dimanche le ministre de la Justice Paul Van Tigchelt dans l’émission De Zevende Dag. , sur la VRT.
Parement la guerre russe en Ukraineinstabilité géopolitique croissante, ou catastrophes naturelles, l’Union européenne et ses États membres veulent développer la population une culture du risque et de la résilience. L’objectif est, entre autres, de connaître comment se mettre à l’abri, évacuer ou élaborer votre propre plan d’urgence.
À la demande de l’Union européenne, l’ancien président finlandais Sauli Niinistö a récemment présenté un rapport pour renforcer la préparation civile et militaire de l’Europe. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a récemment déclaré qu’il était - de passer à « à un état d’esprit de guerre ».
Réinvestir dans la sécurité
La ministre belge de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), estime important deapprendre à s’en sortir, sans alarmer inutilement la population. Plus pour mon collègue de la Justice, Paul Van Tigchelt (Open Vld), un campagne du Centre National de Crise à ce sujet serait prématuré. Il souligne la nécessité de réinvestissez d’abord dans la sécurité.
« Avant tout, il est de la responsabilité du gouvernement deassurer la sécurité des citoyens ; deuxièmement, oui, c’est bien d’avoir des citoyens informés et résilients», explique-t-il. « Cela doit venir du gouvernement lui-même, en donnant le bon exemple, en investissant dans la sécurité. Dans ce domaine, nous sommes sous perfusion de nos amis américains depuis des décennies. C’est fini, et l’Europe et la Belgique devraient en être bien conscientes. Nous devons investir dans notre sécurité, nous devons être autonomes »il a plaidé.
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