“cette équipe a du talent”, Sébastien Piqueronies ne s’excuse pas mais reste confiant

Sébastien Piqueronies prend malheureusement un peu trop l’habitude de ressentir de la colère ou de la déception après les matchs de son équipe. Et le match de samedi perdu 56-25 par la Section Paloise à Toulon n’a pas fait exception. Et même s’il a rappelé à Sud Ouest que son groupe était diminué par de nombreuses blessures, et que la semaine avait été écourtée par le retour d’Afrique du Sud (les Palois ont joué samedi dernier à Johannesburg contre les Lions), le manager palois ne s’excuse pas. D’autant que le RCT a aussi joué en Afrique du Sud.

En termes d’explications – même si je n’ai aucune excuse et que je n’en tolérerai aucune – notre nombre de blessures influence nos formes d’entraînement, nos rotations. Toulon a évidemment mieux géré que nous le retour d’Afrique du Sud, avec le même groupe qui avait fait le déplacement. Cette préparation de 48 heures est aussi un phénomène aggravant. Mais je vous répète que nous n’avons aucune excuse car nous avons fait une préparation de qualité. Nous avons optimisé ce qui devait l’être. L’efficacité, parfois, sur le terrain, nous l’a prouvé. J’ai trouvé une équipe parfois soudée.

“Beaucoup de choses qui me donnent de l’espoir”

Sébastien Piqueronies ne veut pas dresser un tableau noir de la situation. L’idée n’est absolument pas de frapper ses joueurs ou d’avoir honte, comme cela aurait pu être le cas lors de certains matches. Et le sélectionneur n’hésite pas à pointer ces motifs de satisfaction, même si ce n’est pas encore suffisant.

Je maintiens et persiste : cette équipe de Section a des capacités, du talent. Elle peut être opportuniste aussi, mais dans les 4-5 moments clés du match, ce sont les Toulonnais qui ont brillamment mis les leurs en retrait (…) Il y a beaucoup de choses qui me donnent de l’espoir. La qualité de mes joueurs, le talent de ces joueurs, notre capacité collective à réaliser les choses avec une grande efficacité. Nous avons joué dans les bons espaces avec un bon timing. Or, la vraie clé, c’est que nous avons du mal à maintenir cela dans la difficulté, et dans la durée.