l’essentiel
Lucien Rioull a bénéficié d’un chèque de 3 000 € grâce à l’action Bouchon Catharou. De quoi rendre plus indépendant ce septuagénaire, amputé des deux jambes à 72 ans.
Lucien Riouall voit son destin basculer à l’âge de 72 ans. Bien qu’éternellement assis dans un fauteuil, il échappe à la mort. Selon une association d’aide aux victimes, ce n’est pas un cas rare puisqu’en France, « le nombre de personnes souffrant de maladies nosocomiales atteint le chiffre incroyable de 750 000 par an, soit environ 7 % des hospitalisations compliquées d’infections ». Il dit : « J’ai été amputée de la jambe droite fin 2020 puis, un an et demi plus tard, de la jambe gauche. » Atteint d’artérite depuis l’âge de 30 ans, il dédramatise : “J’ai toujours mon autonomie grâce à la chaise.” D’ailleurs, au lendemain de sa première amputation, il a promis au chirurgien qu’il marcherait à nouveau et a tenu son engagement jusqu’à la seconde. « Le plus compliqué, c’est souvent l’accès. Je faisais du tir à l’arc mais je dois trouver une association”se désole simplement le Leucateois. Sa fondation est également là grâce au Bouchon Catharou du 11, cette belle association présidée par Bernard Sanchez. Samedi 14 décembre, lui et les autres bénévoles ont donné 3 000 € au courageux Lucien. Une somme qui permettra à l’épouse Rouaill d’équiper leur véhicule. Son mari continue : « Heureusement, nous avons des gens comme eux qui donnent de leur -. C’est très convivial, je suis heureux de les revoir.
Bouchons de toutes les bouteilles en plastique
Collecter, trier et vendre des bouchons en plastique, mais aussi depuis peu des bouchons en liège, n’est pas une tâche facile pour les Cathares. « Quand l’argent revient, nous aidons les personnes qui ont besoin d’un coup de main à mieux vivre leur quotidien »dit Bernard Sánchez. « Les organisations ne sont pas toujours à la hauteur. Le dossier de M. Riouall a été initié par la CPAM, c’est une première, et nous y avons répondu. Compte tenu de ses problèmes, il a besoin de commandes au volant, d’autant qu’elles sont très dynamiques. Et pour rappeler : « Il y a des gens qui pensent qu’on ne récupère que les bouchons des bouteilles d’eau… mais non, ceux des bouteilles de lait, des bouteilles de ketchup, des bombes insecticides, des stylos, etc., tous les bouchons en plastique et en liège peuvent être placés dans les collecteurs. Deux supermarchés de Narbonne disposent également de broyeurs de bouteilles. A côté, il y a nos conteneurs pour mettre les bouchons, le prix est le même, il suffit de l’enlever. Aujourd’hui, nous célébrons également tout le travail acharné des équipes bénévoles.
11 tonnes et demie seront bientôt commercialisées et permettront de répondre à un nouveau besoin. Cela devrait rapporter entre 350 et 400 € la tonne.
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