Belle journée pour les clubs bretons. Le Stade Briochin, club de national 2, a éliminé Le Havre, pensionnaire de Ligue 1, 1-0 lors des 32es de finale de la Coupe de France, samedi à Saint-Brieuc tandis que Brest sortait sans incident mais sans briller (1-0) de son déplacement à La Roche-sur-Yon (National 2).
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Dans un stade Fred-Aubert bondé, le Stade Briochin, petit poucet breton de ces 32es de finale de Coupe de France, a réussi l’exploit et arraché sa qualification face à une équipe du Havre évoluant en Ligue 1.
Dominateurs en première période, les amateurs bretons du Stade Briochin, national 2, ont levé le pied lors de la seconde, mais ont profité d’un corner pour prendre de la tête l’unique but de la partie grâce à Stan Janno (80e).
Pour Le Havre, 17ème de Ligue 1, c’est une nouvelle contre-performance, la quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues.
Les partenaires d’André Ayew, malgré un but refusé pour un handball peu clair d’Emmanuel Sabbi en première période, n’ont rien produit du match, hormis par de courtes séquences.
Contrairement au Stade Briochin, très solide en défense, faisant preuve de beaucoup d’envie dès les premières minutes du match.
Saint-Brieuc se qualifie ainsi pour les huitièmes de finale de la compétition.
Encore diminués par les blessures, avec seulement deux défenseurs centraux professionnels valables, les Brestois ont pris très au sérieux leurs hôtes, La Roche-sur-Yon, National 2, même s’ils ont tremblé en toute fin de match.
Le terrain très huileux, malmené par la cohabitation avec le FCY Rugby, qui évolue en sixième échelon national, n’a pas aidé le jeu à s’épanouir.
Mais les Yonnais ont mis beaucoup de cœur à contrecarrer les offensives adverses et à utiliser au maximum leurs rares munitions offensives.
L’avant-centre Matthieu Villette a enflammé le Stade Henri Desgrange et ses 7 000 spectateurs dès la 11e minute avec un magnifique enchaînement de contrôle de la poitrine dos au but et de retour acrobatique à l’entrée de la surface, que Grégoire Couderc a dévié sans risque dans le corner.
En début de seconde période, Axel Dablin a lui aussi haussé les décibels, ratant l’égalisation, un faux rebond provoqué par une motte de terre tenace lui faisant dévisser complètement sa frappe (56e).
Mais c’est surtout dans les toutes dernières minutes que les amateurs de La Roche-sur-Yon ont fait vaciller les pros, par Chérif Diallo (88e) et Anthony Civet au bout du - additionnel (90+5).
Malheureusement pour eux, les Vendéens, qui n’ont pas concédé grand chose à Brest tout au long du match, ont été punis en fin de première période.
Peut-être enivrés par l’ambiance et leur bonne prestation, ils ont pris des risques inconsidérés sur un lâcher de ballon.
Suite à une reprise de Jordan Amavi, Romain Faivre laissait passer son centre derrière Ludovic Ajorque, dont la frappe puissante ne parvenait pas à être suffisamment repoussée par le gardien Imbadillahi Ahamada (0-1, 40e).
Bien placés à la 11ème place de la Ligue 1 et après une première partie de saison où ils ont joué à fond leur rêve européen, les Brestois termineront certes 2024 à genoux mais ils passeront les vacances en toute tranquillité.
Le tirage au sort des 16èmes de finale aura lieu dimanche après les matches finaux.
Seuls les Lorientais attendent, le match qu’il devait jouer à Tours a été annulé quelques heures avant le coup d’envoi en raison de problèmes de sécurité dans le stade. Est-ce que ça se jouera dans les prochains jours ou vont-ils gagner sur tapis vert. La Fédération de Football va devoir trancher très rapidement.
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