Le 17 octobre 2024, une jeune femme de 18 ans a appelé la police car elle avait subi des violences de la part de son compagnon du même âge. À leur arrivée, les policiers l’ont vu la frapper. Elle fréquentait ce jeune homme depuis dix-huit mois et elle explique qu’il a commencé à l’insulter et parfois à être violent avec elle depuis qu’il a appris que son précédent petit ami était noir.
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Jugé mercredi 18 décembre 2024 par le tribunal correctionnel de Caen, assisté d’un interprète, le prévenu, ressortissant afghan, assure qu’il n’est pas pas raciste. Mon éducatrice est là, je suis gentil avec tout le monde.
Il conteste les violences. Il a déclaré avoir répondu par une gifle à une gifle donnée par son partenaire. Ce n’est pas gentil de faire ça, il faut être gentil avec moi mais elle ne m’écoute pas.
Maintenant j’ai peur des hommes
La victime est là aussi et dit que Maintenant, j’ai peur des hommes.
Pour la partie civile, Me Stéphanie Pérol tient à préciser : Ma cliente est jeune et sous tutelle, elle a besoin des conseils d’un psychologue, mais elle restera marquée.
Le procureur souligne qu’il y a un problème de jalousie et de relations avec les femmes. Il souhaitait qu’elle coupe tout contact avec son assistante sociale car il est un homme et ne supporte pas qu’elle entretienne des relations amicales ou professionnelles avec des hommes. Aujourd’hui, il n’y a pas de remise en question.
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Le tribunal le condamne à quatre mois de prison avec sursis avec sursis. Il devra travailler, prendre soin de lui, indemniser la victime à hauteur de 800 € pour son préjudice moral, payer les sommes dues au Trésor Public, ne plus la contacter ni se déplacer à son domicile, et être suivi par une CPCA (soins centre auteurs de violences domestiques), tous avec exécution provisoire.
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