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le ras-le-bol des salariés d’Axe Aide licenciés

« À bout de nerfs », les salariés licenciés d’Axe Aide, entreprise tarbais d’aide à domicile, ont décidé de porter un « coup de couteau » auprès de Me Legrand, le représentant légal tarbais en charge du dossier de clôture.

Deux salariés licenciés évacués à l’hôpital, l’une enceinte de sept mois qui venait de perdre les eaux, l’autre souffrant d’une crise d’épilepsie, sans doute à cause des contrariétés et du stress du lendemain : c’est un peu la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. déjà plein à craquer de la cinquantaine de salariés d’Axe Aide, une entreprise tarbais à domicile qui a fermé brutalement le 1er octobre, avec un passif financier de près de 500 000 €.

La liquidation judiciaire de l’entreprise a été prononcée par le tribunal de commerce de Tarbes seulement un mois plus tard, le 5 novembre, ce qui a encore retardé le paiement des « arriérés » de salaires. Des denrées alimentaires avaient été collectées par la CGT et la Confédération paysanne, pour offrir des paniers d’urgence aux salariés, sans le moindre centime depuis plusieurs semaines.

Sur un coup de tête, en réaction à cette situation dramatique, vendredi matin, les anciens salariés d’Axe Aide ont décidé de porter un coup de couteau à Me Legrand, le représentant légal tarbais en charge du dossier de fermeture de leur entreprise et de l’empêcher de partir. .

Licenciées depuis le 4 décembre, les salariées, en grande majorité des aides-soignantes, attendent toujours leur dernier salaire du mois de novembre (NDLR : celui d’octobre a été payé le 28 novembre) mais surtout « leur solde de tous les salaires ». comptes et leurs documents de fin de contrat » qui leur permettent de s’inscrire à Travail, de bénéficier des allocations chômage et de rechercher un emploi.

« Nous ne pouvons plus nourrir nos familles et nos enfants et payer nos factures »

“En plus de l’argent qu’il nous doit, le représentant légal n’a pas envoyé les documents nécessaires à notre inscription à France Travail” s’indigne la délégation qui s’est rendue sur place, soutenue par l’Union départementale de la CGT qui a contacté la secrétaire générale Sophie Binet pour lui demander intervenir auprès du ministère.

« À l’approche de Noël, la situation nous met à bout de souffle. Nous ne pouvons plus nourrir nos familles et nos enfants, ni payer nos factures », témoigne une jeune femme. Son collègue déclare que « son salaire est prélevé en quasi-totalité par les frais bancaires de son compte découvert, malgré les lettres de sensibilisation de l’agent ».

« Tout ce qui est dû aux salariés leur sera versé »

Contacté par nos soins, le représentant légal Me Legrand estime faire de son mieux pour tenter de répondre au désarroi de toutes ces femmes : « Les procédures de licenciement ont eu lieu. Désormais, nous veillons à débloquer en urgence les sommes dues pour le mois de novembre.

Mais pour le solde d’un quelconque compte et les documents de fin de contrat, je ne peux pas m’engager sur un délai ou une date, car, comme nous n’avons pas d’argent dans ce dossier, nous ne pouvons pas payer le comptable « historique » de l’entreprise et nous sommes obligés trouver une solution « maison », ce qui prend plus de -. Mais tout ce qui est dû aux salariés licenciés leur sera versé.»

Selon la CGT, « le mandataire judiciaire s’est engagé par écrit à ce que les salaires garantis soient versés à partir du lundi 23 décembre sur les comptes bancaires des salariés au plus tard le 26 décembre. Quant au solde de tout compte et à leur attestation à la En fin de contrat, ils seront remis au plus tard le 31 décembre.

 
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