Ce jeudi, en conseil municipal, la nouvelle maire, Sandra Narcisi (PS), a annoncé que le projet était totalement abandonné. « Nous avons reçu une lettre en fin de semaine dernière nous annonçant que le conseil d’administration nouvellement constitué ne souhaitait pas poursuivre l’aventure.», explique le maire. “Ils évoquent des raisons financières mais on n’en sait pas beaucoup plus. La seule chose qui nous rassure, entre guillemets, c’est que le projet de Malines a également été abandonné. Nous ne sommes donc pas en faute.
Parc aquatique Plopsaqua à Boussu : « Je ne lâche rien, je veux aller jusqu’au bout de ce projet ! »
Pour la majorité actuelle, c’est une douche froide. « Nous rêvions de ce projet. Ce qui nous attriste, c’est que nous étions déjà très avancés dans le processus, même si certaines discussions étaient encore en cours. Nous sommes vraiment déçus par la décision du Conseil d’Administration. Mais je n’ai pas souhaité que le conseil se prononce sur des budgets qui ont été faussés par cette annonce ; J’ai préféré être bref et être transparent.
Le projet tant espéré par les socialistes a donc échoué. Mais il n’est pas question d’abandonner. « Nous allons relancer le marché, revoir peut-être certaines clauses. Nous ne voulons pas d’une piscine municipale classique, qui ouvrirait et fermerait constamment comme c’est trop souvent le cas. Nous restons fidèles à l’idée d’un centre aquatique, avec de belles aires de jeux pour les enfants.
La réouverture d’une piscine à Boussu n’aura pas forcément lieu demain. Mais le nouveau maire reste confiant. « Il est vrai qu’il a fallu beaucoup de - pour avancer sur le dossier Plopsa. Mais rien ne dit que les choses n’iront pas plus vite une fois le marché relancé.» A l’époque, un deuxième candidat s’était montré intéressé. Mais c’est Plopsa qui a conquis le collège à l’époque.
Rivière sauvage, piscine à vagues, bassins intérieur et extérieur, toboggans, sky drop (comprenez un toboggan avec trappe) ou encore bassin sportif et pataugeoire étaient notamment prévus. Côté financement, le projet aurait dû être réalisé par Plopsa, qui s’est engagé à assumer les profits comme les pertes tout en proposant des prix démocratiques, alors que l’investissement municipal s’est étalé sur 20 ans.
Related News :