Le fondateur de La France insoumise estime également dans « Le Parisien » que le Premier ministre François Bayrou sera rapidement censuré par l’Assemblée nationale et « ne survivra pas à l’hiver ».
Publié le 20/12/2024 19:22
Mis à jour le 20/12/2024 19:41
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« Seule une élection présidentielle anticipée en 2025 permettra de sortir le pays de l’impasse »juge vendredi 20 décembre à Le Parisien le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui anticipe déjà un duel avec Marine Le Pen dans cette hypothèse. “Ça va finir entre le RN et nous !” dit-il, alors que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a toujours fermement exclu une démission avant la fin de son mandat, en 2027.
Jean-Luc Mélenchon parle évidemment largement de la situation politique actuelle et de celle du nouveau Premier ministre, prédisant que “François Bayrou will not pass pas l’hiver”. Le leader de La France insoumise critique le choix du centriste au poste de Premier ministre, le considérant comme le“Héritier d’une faillite politique, celle de M. Barnier, qui a lui-même été héritier d’un coup d’Etat, celle de M. Macron.”
L’ancien candidat à la présidentielle promet une nouvelle motion de censure déposée par LFI, probablement soumise au vote de l’Assemblée le 16 janvier, deux jours après la déclaration de politique générale annoncée par François Bayrou, s’il ne demande pas la confiance des députés après sa prise de fonction.
« Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Il n’y a pas de majorité pour le budget, donc il y aura un 49,3 et donc une censure”assure encore Jean-Luc Mélenchon, au lendemain d’un meeting des forces politiques à Matignon auquel les insoumis n’étaient pas conviés. Car selon lui, les autres forces du Nouveau Front Populaire (les socialistes, les écologistes et les communistes) “Je reviendrai à la maison” après avoir été « licencié ».
Il écarte également la proposition de François Bayrou de remettre sur la table la réforme des retraites, entrée en vigueur l’année dernière avec un report de l’âge de la retraite à 64 ans, la qualifiant de “J’aime” la proposition d’un système à points (une réforme présentée mais jamais examinée ni votée et finalement abandonnée lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron). « Il veut gagner du -. Il ferait perdre du - au pays avec un nouveau conflit social majeur”dit-il.
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