Comme le rappelle ce jeudi 19 décembre 2024 Nicolas Belloir, adjoint aux finances de la ville de Saint-Malo, « presque chaque année, nous vivons des épisodes compliqués. Cette année ne fait pas exception avec un projet de loi de finances dont le contenu définitif n’était pas connu au moment de l’arrêté du budget. » Gilles Lurton, le maire de Saint-Malo a parlé d’un « budget au fur et à mesure ». Nous avons prévu un budget qui nous permet de nous adapter à toute éventualité. Il s’agit d’un budget rigoureux qui continue d’offrir aux associations le même montant de crédit et d’investissement. Après presque cinq ans de mandat, la ville présente une situation financière parfaitement saine. »
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1 Avec un budget de 155,60 millions d’euros
Ce jeudi 19 décembre 2024, lors de la présentation du budget, Nicolas Belloir a proposé au conseil municipal de voter un budget 2025 de 155,60 M€, en légère hausse (+2,9%) par rapport au budget 2024. Les élus de l’opposition ont voté contre. À Victor Richard qui lui demandait « de quels leviers disposez-vous pour pouvoir répondre à un futur effort national sans augmenter les impôts et poursuivre des investissements lourds », l’adjoint aux finances a rappelé que l’équipe municipale avait « décidé d’intégrer dans le - les éléments qui pourraient ressortent du projet de loi de finances. Nous avons déjà inclus près d’un million d’euros dans ce budget. Si l’on devait aller plus loin, il faudrait sans doute se pencher sur d’autres dépenses générales, ou sur des dépenses de fonctionnement ou d’investissement, ou encore sur des reports ou des reports de projets. »
Et le député indique que « l’autofinancement de la ville reste stable, soit 7 millions d’euros, ce qui est de bon augure pour 2025, même si l’on nous demande des efforts financiers supplémentaires. »
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2 Le musée maritime, un investissement de 9 millions d’euros
Lors de la séance du conseil municipal du 19 décembre 2024, Nicolas Belloir, l’adjoint aux finances, a annoncé que « malgré un contexte anxiogène et des contraintes très fortes qui pèsent sur notre communauté, nous poursuivons notre ambitieuse politique d’investissement. »
Parmi les principaux investissements 2025 : le futur musée maritime (9 273 200 € dont 7 100 000 € pour l’acquisition de l’ENSM, 975 000 € pour les études et 1 198 200 € pour les réserves) ; la cale de Rochebonne (1 850 000 €) ; les remparts de Saint-Malo (1 683 500 €) ; la restauration du domaine Briantais (474 000 €) ; travaux d’accessibilité (515 000 €) ; la déclinaison du plan vélo (voies vertes Patton/Balue, Talards et rue Roger Mette) etc. A noter également un effort important en faveur des équipements sportifs (nouvelles halles du complexe Henri Lemarié et La Découverte), soit 2,90 M€ et également le amélioration du cadre de vie dans les quartiers.
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3 Maintien des subventions aux associations
A plusieurs reprises, Gilles Lurton et Nicolas Belloir ont insisté sur le fait que malgré un contexte contraint et compliqué, « nous avons fait le choix de continuer à avancer et à rassurer nos partenaires. Pour 2025, nous continuons à investir et nous maintiendrons les subventions aux associations. Mais à l’avenir, la ville ne pourra pas compenser le désengagement des autres communautés ! »
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4 Des dépenses de fonctionnement en hausse
L’augmentation des charges de fonctionnement est principalement imputable à l’augmentation des frais de personnel (+1,80 M€) liée aux décisions nationales. « Nous aurons très probablement une dépense de 725 000 € qui correspondra à l’augmentation pour nos 1 100 agents des cotisations à la caisse de retraite des fonctionnaires. Les frais généraux, quant à eux, sont maintenus grâce à la maîtrise des coûts », précise Nicolas Belloir.
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5 Pas d’augmentation d’impôt
« Nous ne toucherons pas aux taux d’imposition, a clairement annoncé Nicolas Belloir, y compris les taxes sur les résidences secondaires. »
Interrogé par Anne Le Gagné, élue de l’opposition, sur la hausse de la taxe sur les résidences secondaires, Gilles Lurton a répondu qu’il n’avait « aucune intention d’y revenir avant la fin du mandat ». Ensuite, nous verrons ! »
Concernant les prix en général, Nicolas Belloir a indiqué que « pour toutes les prestations, c’est limité à 2 %. Il s’agit de variations de prix liées uniquement à l’inflation. »
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