L’auteur présumé de la fusillade qui a grièvement blessé à la tête un enfant de 5 ans fin octobre près de Rennes, à Pacé, a été mis en examen et écroué. Il s’agit d’un mineur de 16 ans. Annonce faite ce jeudi 19 décembre par le procudirector Frédéric Teillet.
Fin octobre, un petit garçon dans une voiture conduit par son père avait été grièvement blessé par balle dans la têtelors d’une chasse survenu quelques heures plus tard une fusillade sur fond de trafic de drogue à Rennes.
“Un jeune de 16 ans reconnaît avoir tiré sur instructions des adultes qui l’accompagnaient”
“Les cinq auteurs des faits occupants du véhicule ont été identifiés», a indiqué Frédéric Teillet lors d’un point presse. Le tireur présumé a été interpellé ce lundi 16 décembre à Rennesinculpé et incarcéré.
Il s’agit de “un jeune de 16 ans qui avoue avoir tiré sur instructions des adultes qui l’accompagnaient», a poursuivi le procureur de la République.
Le jeune homme est «du secteur rennais” et “il avait déjà fait l’objet d’arrestations pour d’autres litiges», dont une fois pour violences, a précisé Jean-Marc Lesné, commandant en second de la section de recherche de Rennes de la gendarmerie.
L’enfant de 5 ans est actuellement hémiplégique
Le procureur l’avait déjà annoncé début décembre trois actes d’accusation pour «tentative d’homicide volontaire dans une bande organisée et une association de malfaiteurs» dans cette affaire.
Une cinquième personne s’est présentée spontanément à la police Mardi soir. “Le parquet requiert également le placement en détention de ce cinquième individu, et le juge de la liberté de détention rendra sa décision dans la journée.“, a déclaré M. Toi.
L’enfant de 5 ansest actuellement hémiplégique“avec “des évolutions que seul le - nous permettra de connaître“, a-t-il encore dit.
22 personnes incarcérées depuis juillet
“Au total, ce sont 22 personnes identifiées, arrêtées, condamnées et incarcérées pour ces violences qui secouent la métropole rennaise depuis juillet», a indiqué le procureur.
“Tout le monde reste mobilisédes policiers, des gendarmes et évidemment des services de justice à cet effet, pour que nous parvenions, si possible, à porter des coups plus définitifs à ce trafic“, a insisté Frédéric Teillet.
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