Contrairement au conseil départemental du Vaucluse, qui aurait dû adopter ce vendredi son budget 2025, mais qui a reporté cette séance au 17 janvier, la Ville d’Avignon ne modifie pas son calendrier. Ce samedi (dès 9 heures à l’hôtel de ville), lors d’un conseil municipal de 35 délibérations, les élus approuveront un nouveau document financier. “ Nous sommes sur un budget prévisionnel. Au cours de l’année, il y a toujours des votes modificatifs », rappelait il y a trois semaines, lors de la précédente séance, la maire (PS) Cécile Helle.
Si la majorité a posé la question d’un report, l’hypothèse a été rapidement balayée. « Est-on sûr que d’ici la mi-janvier l’Etat aura voté son propre budget ? ?, demande Claude Nahoum, premier adjoint. Dans cette période très mouvementée, nous avons souhaité maintenir le cap et apporter de la visibilité, ce qui contribue à rassurer les riverains. » Mais aussi d’engager les premières subventions dès le début de l’année civile, un engagement toujours soutenu selon la municipalité, qui l’estime à 10 millions d’euros.
Il y a trois semaines, le rapport d’orientation budgétaire soulignait la nécessité de trouver 6 millions d’euros d’économies – sur un budget de fonctionnement de 180 millions d’euros. Entre--, la motion de censure a été votée et le gouvernement Barnier a fait carton plein. Sans imprudence, la majorité ne présente cependant pas de budget exempté de toute mesure d’économies. ” Nous pensons que la ponction de 2% sur le budget de fonctionnement va diminuer parce que tous les élus s’y opposentexplique Joël Peyre, élu aux finances. En revanche, nous avons par exemple maintenu la hausse de 4% des cotisations retraite. » Résultat, la facture est environ divisée par deux, avec 3 millions d’euros de moins attendus. ” Un pragmatisme raisonnable », résume Claude Nahoum.
Toujours sans recourir au levier budgétaire, la majorité entend rester fidèle à ses engagements » service municipal de qualité », des investissements (38 millions d’euros), le tout à endettement constant. Pour réaliser cette équation, la Ville mise sur des dotations en légère hausse et une fiscalité dynamique, tout en maîtrisant à nouveau les charges de personnel en ne remplaçant qu’un départ sur trois. ” Chaque année, nous faisons des miracles », se vante David Fournier, adjoint (PS) chargé de l’administration municipale.
Parmi les projets livrés ou lancés cette année : l’ouverture des bains Pommer, la création d’une friche artistique dans l’ancienne prison Sainte-Anne, la fin des travaux de la piscine Chevalier-de-Folard, ou encore 100 000 euros d’études sur la requalification de la rue de la République.
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