Les matchs de Noël sont-ils toujours un moment privilégié dans une saison ?
Oui, nous allons jouer un grand match contre une grande équipe, en forme, dans une belle salle, au Futuroscope. Ce n’est pas le lieu habituel à Poitiers, le match affiche complet, donc le côté événementiel peut peser. C’est à nous de s’en remettre. Il reste deux matchs avant la pause. En clair, l’objectif est de prendre les deux pour se positionner au mieux pour attaquer 2025.
Quels sont les points forts de cette équipe de Poitiers ?
Ils ont un axe 1-5 très fort avec Rupnik et Jeanne. Le leader est véritablement le maître du jeu, le chef d’orchestre de l’équipe. Ce sera mon rôle de l’arrêter, de l’embêter, de briser leur alchimie. Après, ce sera un combat, comme chaque match de Pro B. Si on gagne le combat, on aura de grandes chances de gagner le match.
Sans Chris Ledlum, Sans Seydou Ndiaye, faudra-t-il encore partager les responsabilités ?
Oui, lorsqu’un grand joueur est absent, chacun élève son niveau de jeu et le score est mieux réparti. Nous avons à cœur de montrer que nous pouvons gagner sans lui, nous l’avons déjà montré et ainsi, quand il reviendra, l’équipe sera au sommet.
Je pense que nous sommes typiquement le type d’équipe capable de réaliser une bonne deuxième partie de saison.
Comment vous répartissez-vous les tâches de meneur depuis l’arrivée de Micah Speight ?
On développe vraiment une très bonne relation, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Micah est une personne très gentille. Il veut apprendre. Il a joué en Espagne, donc il connaît le football européen. Tant avec moi qu’avec le reste de l’équipe, ça se passe très bien.
Etes-vous complémentaire ?
Oui, sur pas mal de choses. Nous avons identifié les points forts et faibles de chacun, nous discutons beaucoup pour connaître quelles sont nos situations préférentielles. Cela devrait porter ses fruits. Le travail quotidien vous permettra de trouver la meilleure alchimie possible.
Son arrivée améliorera-t-elle l’équipe ?
Oui, comparé à Keshun (Sherrill, le meneur qu’il a remplacé) il a plus d’explosivité, de ténacité, de très bonnes mains en défense, même s’il est petit il agace beaucoup de monde au dribble. Il a déjà apporté pas mal de dynamisme lors du premier match et il continuera à le faire tout au long de la saison.
Mickaël Hay, votre entraîneur, a souvent souligné à quel point l’équipe jouait mieux à l’extérieur. Comment l’expliquez-vous ?
À l’extérieur, nous sommes dans une position d’outsider, où nous voulons prouver. C’est nous contre le reste du monde. Il y a plus d’humilité, plus de lutte. C’est un état d’esprit qui nous va bien et qui nous manque un peu quand on joue au Palais. J’espère que nous montrerons notre meilleur visage à Poitiers. Comme je l’ai dit, il reste deux matches pour terminer l’année et si on arrive à se hisser dans le Top 8, avec toutes les péripéties qu’on a vécues, ce sera de bon augure.
Avec l’arrivée de Micah Speight, ressentez-vous une possible montée en puissance sur la deuxième partie de saison ?
Totalement. Quand je suis arrivé, l’équipe était dans une dynamique négative. Le but est donc de constituer un effectif large où chacun doit prendre sa place. L’équipe a beaucoup changé cet été, donc cela prendra plus de -, mais je pense que nous sommes typiquement le type d’équipe capable de réaliser une bonne seconde partie de saison.
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