Selon les dernières données de Statistique Canada, les revenus totaux du secteur ont diminué de 4,9 % par rapport à 2022, s’établissant à 11,7 milliards de dollars.
L’industrie forestière canadienne a connu un déclin en 2023, après deux années consécutives de croissance.
Les revenus spécifiques à l’exploitation forestière, à l’exclusion des sources secondaires, ont diminué de 4,4 % pour s’établir à 10,9 milliards de dollars.
Source : Statistique Canada
Impact sur les dépenses et l’emploi
La contraction du secteur a également affecté les dépenses, qui ont diminué plus rapidement que les revenus. Les dépenses totales ont chuté de 5,3 % à 11,1 milliards de dollars, ce qui représente 95 cents pour chaque dollar de revenus.
Les coûts des matériaux et fournitures ont légèrement diminué de 1,1%, tandis que les dépenses pour l’énergie, l’approvisionnement en eau et le carburant ont diminué de 1,0%.
Le secteur a également connu une réduction de sa masse salariale, avec une baisse des salaires et traitements de 2,9 %, totalisant 1,7 milliard de dollars.
Disparités régionales
La situation varie considérablement selon les provinces. La Colombie-Britannique, principal acteur du secteur, a enregistré la plus forte baisse avec une diminution de 714,2 millions de dollars de revenus.
En revanche, l’Alberta, le Québec et l’Ontario ont connu des augmentations de 111,1 millions de dollars, 96,2 millions de dollars et 39,1 millions de dollars, respectivement.
Cette évolution du secteur forestier canadien s’inscrit dans un contexte plus large où l’industrie contribue de manière significative à l’économie nationale. En 2022, le secteur forestier représentait 1,2 % du PIB nominal du Canada et employait 212 660 personnes.
Malgré ce déclin, l’industrie forestière demeure un pilier important de l’économie canadienne, particulièrement dans les régions rurales où elle constitue souvent la principale source d’emplois et de revenus.
Plus d’informations : lien vers Statistique Canada
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